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La direction du Canadien n’aimerait pas les anciens

Certains joueurs ne semblent pas enjoués à l’idée de signer un accord avec le Canadien de Montréal en raison de la pression montréalaise, que ce soit les partisans ou les médias. Par contre, est-ce réellement juste ça? Est-ce que les agents libres ont réellement la chienne des 73 médias qui mettent un micro devant le visage des joueurs à la suite de chaque duel? Il y a de ça, mais…

Georges Laraque l’a précisé dernièrement : plusieurs joueurs ne souhaitent pas venir à Montréal à cause des médias. C’est certes une réalité. BGL jase régulièrement avec d’anciens coéquipiers, des agents ou des membres de certaines équipes, donc ses informations ne sont certainement pas erronées.

Cela dit, Stéphane Richer, qui a connu son lot de difficultés (avec les médias) lorsqu’il portait les couleurs du Canadien de Montréal, n’a pas peur de citer les vraies choses, sans inquiétude. Donc, selon lui, l’organisation est coupable de quelque chose puisqu’elle contribue à créer cette peur viscérale (qualificatif employé par Marc de Foy).

L’ancien numéro 44 a d’ailleurs étalé un exemple datant du temps de Donald Beauchamp et ça indique parfaitement l’attitude de l’organisation face aux médias, même à la suite de ce désir d’en dire davantage depuis l’an dernier. Avec le recul, le Tricolore est-il réellement plus volubile et plus transparent devant la meute de médias et ses amateurs?

Donald m’a fait signe de monter sur la tribune de presse. Berg [Marc Bergevin] a fait un drôle d’air en me voyant. Il ne veut pas voir d’anciens dans l’entourage de l’équipe. Je lui ai dit : “Calme-toi, je ne suis pas à la recherche d’un scoop. J’ai ajouté que j’étais venu voir Donald et il est parti à rire”. – Richer

C’est l’omerta, c’est simple! L’organisation est ainsi. Bergevin était reconnu comme un comique partout où il est passé comme joueur de la LNH. Aujourd’hui, il semble parfois bête devant les lentilles et il ne semble pas avoir envie de lancer trop de blagues. Quoiqu’il le fait de temps à autre… Comme homme de hockey, comme directeur général du Canadien, il se doit d’être sérieux, et d’éviter les petites danses comme il a déjà fait lors d’un but gagnant.

Le boss met même en garde ses joueurs afin que ceux-ci s’expriment de façon adéquate devant les nombreux journaleux montréalais. Bref, selon Richer, les joueurs ont tous peur de parler et aussitôt qu’un ancien se retrouve avec un joueur de l’édition actuelle, Berg surveille qui parle à qui. Voici un autre exemple concret, alors que Richer se retrouvait dans le vestiaire du CH pour une activité quelconque : Marc vérifiait quel joueur me parlait. Je lui ai dit : “Relaxe !” – Richer

La pression médiatique fait peur aux joueurs, puis l’organisation du Canadien ne fait qu’empirer les choses au lieu de les atténuer…

Incroyable! Ça me rappelle les propos tenus par David Desharnais il y a quelques semaines : J’ai tellement été brainwashé que je suis resté conditionné. Ouin, c’est ça!

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