Avec la saison qui va commencer à la mi-janvier, nous commençons à en savoir un peu plus, au fil des heures, sur la façon dont celle-ci va se dérouler.
Déjà, nous savons, entre autres, que ce sera le 28 juillet que les joueurs pourront tester leur autonomie. Et que d’ici une semaine, ils pourront se prévaloir de leur droit de ne pas jouer lors de la prochaine campagne.
La LNH entend donc reprendre le cours normal des choses à la saison 2021-2022 → https://t.co/d9UnnylzPe
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) December 20, 2020
Il y a aussi tout le protocole autour des voyages entre les villes, qui amène un lot de restrictions particulièrement détaillées.
All indications from #NHL travel protocol drafts are that player movement in road cities will be very stringent. Players and staff will be limited to game rink, practice rink, or team hotel. That's it.
No outside facilities, bars, restaurants or shops. All meals in team hotel.
— Frank Seravalli (@frank_seravalli) December 19, 2020
Encore une fois, la prochaine saison ne sera pas ordinaire… et elle pourrait être arrêtée à tout moment.
Il y a aussi la date limite pour compléter des transactions qui va apporter son lot de questionnements. Selon Darren Dreger, elle est fixée au 12 avril.
April 12, 2021 has been marked as the NHL Trade Deadline. July 23/24 are the dates for the NHL Draft.
— Darren Dreger (@DarrenDreger) December 20, 2020
Cependant, il ne faut pas se leurrer. Cette date butoir qui, en temps normal, attire son lot de transactions, pourrait être beaucoup moins occupée qu’à la normale. Marc Bergevin et ses homologues devront faire preuve de créativité et surtout, bien calculer leur coup, avant de s’entendre pour un échange.
Tout d’abord, il y a l’aspect financier qui revient inlassablement : le plafond salarial fixe va compliquer la tâche des DG qui voudront ajouter des munitions en vue des séries. Il suffit de regarder du côté du Lightning pour s’en rappeler. Julien BriseBois doit encore couper dans le gras et la saison n’est même pas lancée encore!
Il y a, surtout, les restrictions sur le plan de la santé publique qui vont se mêler du débat, c’est inévitable. Si une équipe canadienne et une équipe des États-Unis s’entendent pour un pacte, il est probable que les joueurs impliqués devront se placer en quarantaine pendant 14 jours avant d’enfiler leur nouvel uniforme (comme ce fut le cas dans la MLS).
Si l’équipe a déjà sa place en séries, ça ne fait pas une grande différence. Mais ce sera un pensez-y bien pour celle qui compte sur les renforts pour mériter sa place en séries.
Est-ce qu’un DG voudra payer le gros prix, le 12 avril, pour des renforts qui pourront fouler la glace le 26 avril, alors que la saison doit se terminer, si tout va bien, le 8 mai?
Bref, il y a un gros inconvénient en vue pour les transactions impliquant les équipes du Canada et des États-Unis.