Kirby Dach travaille fort pour améliorer son tir cet été

Kirby Dach était récemment de passage sur le balado de l’ex-joueur par excellence du Match des étoiles de la LNH, John Scott.

Scott a demandé à Dach de se décrire en tant que joueur et voici ce que le jeune centre de 21 ans a répondu:

Je suis un grand centre droitier qui joue dans les deux sens de la patinoire. Offensivement, je me considère comme un joueur intelligent qui est davantage un fabricant de jeu.

Personnellement, cette description me fait un peu penser à Shane Wright, mais bon, je ne suis pas ici pour relancer de débat.

Il ne faut pas s’attendre à ce que l’ancien des Blackhawks devienne un marqueur de 80 points par année, mais il serait réaliste de penser qu’il pourrait en inscrire 50 ou 60, en plus d’évoluer en infériorité numérique.

Avec Suzuki en avant de lui, il n’aura pas la pression de devenir le premier centre comme c’était le cas à Chicago, mais il pourrait très bien remplir le rôle de deuxième.

Ou troisième si le Tricolore met la main sur Pierre-Luc Dubois?

Lorsque Kent Hughes a conclu l’échange pour Dach, plusieurs ont noté que les deux plus grandes faiblesses de ce dernier étaient fort probablement son efficacité lors des mises au jeu et son lancer. 

Comme mon collègue Félix Forget le notait dans le texte cité précédemment, il n’a remporté que 32 % de ses duels au cercle des mises au jeu l’an dernier…

En ce qui a trait à son tir, certains reprochent au jeune centre son manque d’opportunisme dans la zone adverse. Parfois, il tire trop tôt au filet et ne prend tout simplement pas la bonne décision. 

En trois ans et 152 matchs dans la LNH, le jeune Albertain a seulement inscrit 19 buts. À 7.8 %, son pourcentage d’efficacité dans ce domaine est peu impressionnant.

Même lorsqu’il évoluait à Saskatoon dans les rangs juniors, Dach n’était pas un sniper. En 133 rencontres dans la WHL, il a marqué 38 filets, maintenant une efficacité de 11,6 %. On parle de gardiens juniors ici, qui, pour certains, ne jouent même plus au hockey…

Mais le numéro 77 est tout à fait conscient qu’il doit améliorer cette facette de son jeu:

Je travaille sur mon lancer tout l’été. J’essaie de trouver des façons différentes de marquer et créer des chances de marquer.

Parfois, il arrive que des athlètes aient des défauts flagrants, mais refusent d’y remédier. Au basketball, Ben Simmons en est un exemple bien connu. 

Mais quand un athlète admet publiquement que c’est un problème et travaille en conséquence, il faut les féliciter. Il ne faut pas s’attendre à ce que Dach devienne un marqueur de 40 buts, mais s’il s’améliore un peu dans ce domaine, le Canadien et ses partisans seront très heureux.

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