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Kessel n’est pas le morceau du casse-tête manquant à l’attaque du CH

Revenons un peu sur le cas de Phil Kessel, qui a bloqué une transaction bien ficelée conclue avec le Wild parce qu’il désire se retrouver avec une équipe qui a des chances de gagner la Coupe Stanley.

On sait que sa liste de critères est pas mal plus exhaustive, mais bon.

Le Canadien devrait tenter, au cours des prochaines semaines, d’acquérir un attaquant capable de remplir régulièrement le filet adverse et d’animer l’avantage numérique. Scott Matla s’est demandé si Marc Bergevin ne doit pas s’inviter dans le dossier et ouvrir le dialogue avec le DG des Penguins.

Sur le plan statistique, l’analyse de Matla tient parfaitement la route. Malgré sa paresse défensive, Kessel est un stud pour marquer des buts. Son utilité, à ce niveau, n’est plus à prouver. C’est assuré qu’il serait tout un joueur à jumeler avec un Domi ou un Kotkaniemi.

On s’entend aussi sur le fait que tout pacte impliquant Jack Johnson doit être automatiquement refusé par le Tricolore.

Le problème ne se situe pas au niveau statistique. Au-delà du prix qu’il faudrait payer pour l’obtenir, il y a d’autres facteurs qui font que l’Américain ne portera pas l’uniforme bleu-blanc-rouge.

D’emblée, il semble que tant qu’à quitter Pittsburgh, Kessel sait exactement où il veut être échangé. Je ne vois pas pourquoi il virerait sa veste de bord, tout d’un coup, pour retourner dans un gros marché canadien où il sera scruté à la loupe.

Même si d’autres voient le CH parmi les destinations probables.

Ses derniers mois avec les Maple Leafs n’ont pas été un fleuve tranquille. Y revenir, ce serait pour lui l’équivalent de se jeter dans la gueule du loup.

Lorsque l’ailier a été échangé par les Bruins, son entraîneur-chef était nul autre que Claude Julien. Pensez-vous vraiment que ces deux-là seraient heureux de se retrouver? Un an après avoir réglé le problème d’attitude dans le vestiaire?

Le Canadien a besoin d’un franc-tireur. Mais ce ne sera pas Phil Kessel. De toute façon, il semble bien que Jim Rutherford préfère le conserver plutôt que de l’échanger à rabais.

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