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Juraj Slafkovsky touchera un salaire record pour une recrue s’il touche tous ses bonis de performance

Kent Hughes n’a peut-être pas amené aucun gros nom à Montréal hier, mais il tout de même mis sous contrat un joueur qui pourrait devenir l’un des plus gros noms de l’organisation d’ici quelques années : Juraj Slafkovsky.

S’il ne s’est pas montré généreux sur le marché des joueurs autonomes, le nouveau DG du Canadien l’a par contre été avec Slafkovsky, tout premier choix au total de l’encan 2022.

Slafkovsky touchera un boni annuel de 95 000 $ et un salaire de base de 855 000 $ (et 82 500 $ s’il évolue dans la Ligue américaine)… et il sera admissible à des bonis à la performance de 3,5 millions $. Et ce, chaque année!

Bref, Slafkovsky a présentement un cap hit de 950 000 $… mais il pourrait compter pour 4,45 millions $ s’il atteint tous ses bonis! C’est du fric en ta* pour un kid de 18 ans qui n’a rien prouvé dans la LNH (et qui ne faisait pas l’unanimité à titre de premier choix au total lors d’une année de repêchage dite faible).

À noter que les bonis de performance de type « A » sont généralement construits ainsi : quatre bonis de 250 000 $ chacun en lien avec des statistiques précises déterminées lors des négociations et/ou une participation au Match des étoiles. Les bonis de performances de type « B » sont généralement déterminés ainsi : si le joueur termine parmi les 10 meilleurs joueurs du circuit Bettman à sa position dans une catégorie comme les buts, les points ou les points par match, qu’il remporte un trophée important (Hart, Selke, Maurice-Richard, Conn-Smythe ou Norris) ou qu’il est nommé sur l’une des deux équipes d’étoiles du circuit, il touche TOUT le boni, soit 2,5 millions $ dans le cas de Slafkovsky.

Bref, Slafkovsky pourrait logiquement toucher quelques centaines de milliers $ supplémentaires, mais il serait surprenant de le voir gagner son « boni B ». Et si jamais il l’obtient, le Canadien ne sera pas trop fâché de lui donner, hehe!

À noter que Slafkovsky – qui avait indiqué plus tôt cette semaine avoir comme objectif de signer un contrat d’entrée avant la fin de la semaine – touchera le maximum permis par la convention collective en termes de bonis potentiels. Logan Cooley et Simon Nemec n’ont toujours pas signé d’entente, eux. David Jiricek a inclus des bonis à la performance (A) de 1 million à son contrat, lui.

Les termes de l’entente de Shane Wright ne sont pas encore connus.

Dans le passé, les premiers choix au total n’avaient pas de tels bonis. C’est un record cette année avec Slafkovsky.

Owen Power avait entre 25 000 et 1 850 000 $ de bonis potentiels. Alexis Lafrenière, Jack Hughes et même Connor McDavid à l’époque? 2,85 millions $.

Rappelons que les bonis doivent être inclus sur la masse salariale de l’année en cours ou de la saison suivante. Quand une équipe est prise à la gorge par le plafond salarial, elle doit les repousser l’année suivante (comme le Canadien cette année). Est-ce que le CH se retrouvera à pelleter dans le futur jusqu’à la retraite de Carey Price et la fin des contrats de Gallagher et compagnie? Ça se peut…

Reste maintenant à savoir où Juraj Slafkovsky la saison prochaine…

Montréal? Laval? Finlande? Ontario?

Et sur quel trio?

Hier, il a marqué un superbe but dans les premières secondes du match simulé à Brossard. Mais c’était à 4 contre 4 sur une patinoire pleine. Plus il avait de l’espace cette semaine, meilleur il était. Lors des exercices en espaces restreints, ça allait vite pour Slafkovsky. Sa prise d’information et son processus décisionnel doivent être peaufinés.

Bonne nouvelle : le hockey de la LNH se joue sur une patinoire complète, hehe.

À noter que les petits Sean Farrell et Lane Hutson ont impressionné avec la rondelle cette semaine. Ils sont quicks, talentueux, efficaces lors de leurs changements de direction et productifs. Filip Mesar, l’autre choix de première ronde de l’organisation cet été, a également impressionné.

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