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John Scott : « les Coyotes sont une vraie farce »

Les Coyotes de l’Arizona font beaucoup parler d’eux depuis quelques heures. Et, vous l’aurez deviné, ce n’est pas pour les bonnes raisons.

Oui, encore. 

Le club a fait l’acquisition d’un autre gros contrat en allant chercher Jakub Voracek à Columbus plus tôt aujourd’hui. Tout indique que la carrière de ce dernier est terminée en raison de symptômes de commotion cérébrale et l’occasion était donc belle pour Bill Armstrong (DG) d’ajouter son contrat à la masse salariale de l’équipe.

Voracek a un cap hit de 8 250 000 $ jusqu’à la fin de la saison 2023-2024, ce qui est alléchant pour les Coyotes puisqu’ils doivent tout faire afin de respecter le plancher salarial la plupart du temps.

Mais à force de faire ce genre de transaction, le mot commence à se passer à travers la LNH voulant que les Coyotes ne soient pas à prendre au sérieux.

John Scott en a profité pour les qualifier de « joke »… Ce qui est un brin ironique dans l’optique où Scott est déjà passé par là lors de sa carrière de joueur.

 

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Mais il a raison.

Quand on regarde la liste des contrats qui ont abouti en Arizona dans les dernières années, on peut croire que les Coyotes auraient tout un club de hockey sur papier si les gars jouaient encore.

Et la liste qui suit n’est pas complète, alors qu’il manque les noms de Patrick Kane et d’Oliver Ekman-Larsson :

Dans les faits, Kane et Ekman-Larsson jouent encore dans la LNH, mais il est quand même important de mentionner qu’ils font partie du payroll des Coyotes.

On peut aussi ajouter le nom de Nick Bjugstad au tableau puisque ce dernier a été échangé aux Oilers dans la dernière heure…

Et les Coyotes retiennent 50% de son salaire :

Avant l’échange de Bjugstad, 28.2 M$ de la masse salariale étaient alloués à des gars qui ne joueront plus dans la LNH (payé par les assureurs). Le Canadien, lui, a presque 32 M$ sur sa liste des blessés…

La différence notable est que la majorité des joueurs du CH qui sont blessés vont rejouer, outre Carey Price et Paul Byron. Ce n’est pas pareil, et ce n’est pas comme si le Canadien était allé chercher ces contrats-là afin de respecter le plancher. Après tout, Price et Byron ont rendus de fiers services à l’organisation du CH.

Au total, avec la transaction de Bjugstad, 42% de la masse salariale des Coyotes est distribué à des joueurs qui ne portent pas l’uniforme de l’équipe. Oui, vous avez bien lu. 

Évidemment, il est plus facile pour les Coyotes d’avoir des contrats du genre sur leur masse salariale puisque l’argent de ces contrats-là est fourni par les assurances.

Ils n’ont donc pas à piger dans la banque du club et dans l’optique où ils évoluent dans un amphithéâtre à 5000 places et que les revenus soient grandement affectés, c’est la marche à suivre.

Or, plusieurs estiment que la gestion de leur masse salariale est problématique en raison de leur tendance à aller chercher de gros contrats et c’est normal. Ça fait en sorte que les Coyotes ne sont jamais compétitifs sur la patinoire et cela, d’une façon ou d’une autre, nuit à l’image de la LNH.

Le problème, c’est que Gary Bettman fera tout en son possible pour garder les Coyotes en Arizona le plus longtemps possible en raison du marché de télévision qui rapporte beaucoup d’argent à la ligue.

Ça fait chier (pardonnez mon langage)… Mais c’est ça au final. Et rien ne dit que les choses vont changer dans un avenir rapproché. 

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