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Il y a un parallèle à faire entre les carrières de Jack Hughes et Jesperi Kotkaniemi

Lorsque la saison 2019-2020 a pris son envol, l’optimisme était à son comble du côté des Devils du New Jersey. Ray Shero avait eu un été, de l’avis de plusieurs, très fructueux en obtenant les services de Wayne Simmonds, Nikita Gusev et PK Subban à un prix très raisonnable.

En plus, pour la première fois de l’histoire de la LNH, un joueur issu du programme national de développement américain donnait ses premiers coups de patin tout de suite après son repêchage : Jack Hughes, le premier choix de l’encan amateur en 2019.

Quelques mois plus tard, on s’aperçoit que l’expérience n’a pas été concluante, car le jeune homme a eu une saison remplie de hauts et de bas, avec 21 points en 61 rencontres et un différentiel très frileux de -26.

C’est l’un des facteurs qui a probablement incité les Devils à congédier Ray Shero, en janvier.

Tom Fitzgerald, le DG par intérim de l’équipe, reconnaît que le jeune loup a peut-être gradué trop rapidement.

Fitzgerald est convaincu que Hughes va rebondir à la suite de cette année, où il a appris à la dure que les défenseurs de la LNH sont plus rapides pour refermer l’espace sur la patinoire, entre autres. Le DG s’attend à ce que le centre américain arrive à maturité plus tôt que tard dans sa carrière.

Au-delà de cet aspect, on pourrait ajouter qu’à 5 pieds 10 pouces et 170 livres, Hughes n’était pas à maturité physiquement pour tenir son bout dans la LNH.

Bref, les Devils ont été aveuglés par le statut de premier de classe de leur poulain.

Dans cette histoire, il y a tout de même des parallèles à faire avec Jesperi Kotkaniemi. À une différence près, c’est que son camp d’entrainement, en 2018, a forcé la main de l’état-major du Canadien pour le conserver.

Mais au fil des mois, on s’est aperçus que bien qu’il est bourré de talent, il n’était pas prêt à être dans la LNH sur une base régulière. Au point on l’a (enfin) envoyé jouer avec le Rocket pour favoriser un meilleur développement.

Parce qu’il avait besoin de prendre de la maturité.

Il y a plusieurs façons pour développer les espoirs d’une équipe. Mais il y a des situations où, comme dans le cas de Hughes ou Kotkaniemi, il vaut mieux y aller avec prudence, surtout quand ils ont tout juste 18 ans.

Heureusement que le Canadien y va de façon plus clairvoyante avec Cole Caufield.

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