betgrw

Il n’y a aucun leadership chez le Canadien, affirme Bob Hartley

Vous connaissez le dicton « une image vaut mille mots »? Je pense qu’il peut s’appliquer à la fameuse séquence Kassian/Montembeault, qui résume en une dizaine de secondes la catastrophique saison du Canadien.

Bon. Ça fait déjà 48 heures, donc rendu là, tout le monde doit avoir vu la séquence en question. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, cliquez ici.

En gros, Samuel Montembeault va récupérer une rondelle derrière son filet, alors qu’il perd 5 à 1 avec quelques minutes à faire en deuxième période, contre les Oilers à Montréal. C’est là que l’attaquant Zack Kassian le frappe à vive allure, lui faisant perdre son casque et tomber sur la glace. La réaction du côté du CH? Silence radio.

Sur les ondes du Retour des sportifs au 91.9 Sports, Martin Lemay a demandé à Bob Hartley ce qu’il pensait de la séquence.

D’abord, Kassian. Naturellement, Bob n’a pas du tout apprécié que le gros bonhomme de l’équipe adverse décide de se compoter ainsi.

« Ce n’est pas fort de Kassian. Il avait le match dans la poche, c’était un coup absolument inutile. »

Ensuite, Petry. C’est lui qui était le plus proche de l’action. Mais, comme on le sait, son intérêt pour Montréal est devenu pratiquement inexistant, et comme défendre un coéquipier n’est pas spécifié noir sur blanc sur son contrat, le défenseur de 34 ans n’a pas voulu s’en donner la peine.

« Je vais mettre une partie du blâme sur lui, mais les quatre autres étaient où? », se questionne l’homme de 61 ans, qui aurait au moins aimé voir un gars se lever et lui servir une bonne mise en échec.

Ni surpris ni déçu, l’entraîneur en a profité pour donner l’heure juste, aussi brutale soit-elle.

« Moi, ça aurait revolé dans chambre. […] Mais ça c’est pas un club de hockey, c’est une famille. Et là, ils sont dans la merde jusqu’au cou. On peut tu au moins montrer un semblant d’unité? Mais c’est pas une surprise, il n’y en a pas eu de l’année. Il n’y a pas de leadership dans cette équipe là. »

Bob Hartley aurait « brassé les cinq joueurs devant tout le monde à la fin de la période », chose qu’on n’a pas nécessairement vu Dominique Ducharme faire. Et ce serait étonnant qu’il ait dit quelque chose dans le vestiaire, puisque ça ne s’est pas amélioré en troisième période.

Comme le dit judicieusement Bob, c’est une autre page du roman de cette année. Et il n’est pas beau.

PLUS DE NOUVELLES