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Geste de Kaiden Guhle : Martin St-Louis aurait préféré que ça se règle « sur la glace »

Depuis qu’il est arrivé dans la LNH, Kaiden Guhle s’illustre par son calme et sa confiance sur la glace. On le voit rarement se laisser gagner par ses émotions, et ça lui est utile au sein de la brigade défensive du Canadien.

Cela dit, jeudi soir, on a vu Guhle y aller d’un geste assez émotif selon ses standards, lui qui a asséné un coup de bâton à Travis Konecny alors qu’il était sur le banc du CH.

Évidemment, ça lui a valu une audience, et il a été suspendu pour un match. C’est ce soir qu’il purgera sa sentence, d’ailleurs.

Ce n’est pas dans les habitudes du défenseur, évidemment, mais malgré tout, c’est dommage pour le Tricolore d’être privé de son défenseur.

Et ça, Martin St-Louis est d’accord, lui qui a noté en point de presse qu’il aurait préféré que la situation se règle «sur la glace».

Il est conscient que ses gars sont capables de ne pas se laisser se marcher sur les pieds… mais dans ce cas-ci, il aurait préféré régler ça à la régulière.

L’entraîneur a toutefois reconnu que c’est un geste qui est inhabituel de la part de Guhle, et il n’est pas particulièrement inquiet que le tout devienne récurrent pour son jeune défenseur.

C’est un moment d’apprentissage, au final. Guhle a voulu défendre Juraj Slafkovský, qui est l’un des meilleurs joueurs de l’équipe et l’un de ses bons amis dans le vestiaire, et ses émotions ont eu le meilleur de lui pour une seconde.

On note quand même que dans l’ensemble, le discours de l’entraîneur entourant le geste de Guhle est plus positif que celui qui avait entouré Arber Xhekaj plus tôt cette saisonEt dans le cas de ce dernier, on parlait de mauvaises punitions (répétées, cela dit), mais pas d’un geste qui lui a valu une suspension.

La question, désormais, ce sera de voir comment Guhle va répondre d’ici la fin de la saison. J’ai aussi tendance à penser que le défenseur aura appris sa leçon et qu’il va régler ses comptes sur la glace plutôt que sur le banc des siens, parce qu’au final, c’est généralement ce qu’il fait depuis son arrivée à Montréal.

Tant que ça ne devient pas récurrent, on pourra blâmer l’incident de jeudi sur le dos de l’émotion du moment.

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