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Une foule gênante pour le retrait du chandail de Roberto Luongo

D’affirmer que les Panthers de la Floride ont toutes les difficultés du monde à attirer des partisans à Sunrise serait un understatement.

L’organisation n’est pas reconnue pour ses grandes foules, mais elle devait trouver un moyen pour en attirer une grosse ce soir. Pourquoi? Parce que la formation retirait son tout premier chandail, soit celui de Roberto Luongo.

Afin d’avoir un nombre intéressant de partisans, l’équipe a choisi d’attendre non pas la visite d’un club comme les Canucks (ce qui aurait été symbolique), mais bien celle du Canadien. Un samedi soir de semaine de relâche au Québec pour retirer le chandail d’un gars de Montréal? L’idée était bonne.

Excellente, même.

Il y a toutefois eu un problème de communication quelque part. Pourquoi? Parce que, dès le début de la cérémonie, il n’y avait pas un chat.

Regardez dans les estrades… ce n’est pas ce que les Panthers avaient en tête.

Est-ce que les gens savaient que la cérémonie débutait plus d’une heure avant le début du match? Pas forcément. Est-ce un problème relié au manque de communication à ce niveau-là… ou est-ce simplement en raison du fait qu’il n’y a pas de partisans dans les estrades en général? Probablement un mélange des deux, à vrai dire.

Mise à part cet aspect-là, les Panthers ont tenu une belle cérémonie. Les invités ont tous souligné les talents de joueur de poker de l’ancien gardien des Panthers, des Canucks et des Islanders et c’est son côté humain qui est ressorti.

La preuve? Ceci :

L’ancien gardien est donc officiellement un immortel des Panthers. C’est pleinement mérité.

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