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Michael McNiven s’est enfin vidé le coeur

Mike McNiven s’est vidé le coeur auprès de Marc Dumont au sujet du « caca » qu’il vit actuellement avec l’organisation du Canadien de Montréal. 

Même si ça ne va pas réellement bien devant la cage du Canadien en ce moment, il est juste d’indiquer que cette organisation possède un lot de gardiens intéressants dans ses rangs. Outre Carey Price, qui demeure le prince du groupe, on retrouve Cayden Primeau et Michael McNiven. Par contre, à cause de Cayden Primeau et Charlie Lindgren, McNiven est trimballé du côté et de l’autre au sein de la ECHL. Au moment de composer ce billet, il se retrouve avec le Rocket, pour s’entraîner au sein du club, avant que Bergevin lui trouve une autre destination quelque part dans la ECHL. N’est-ce pas atroce pour un individu qui détient un talent indéniable?

McNiven a l’étoffe de tenir un rôle important dans la Ligue américaine et peut-être de second violon dans le circuit Bettman. Au lieu de ça, le gardien non repêché de 22 ans doit demeurer patient en se retrouvant dans une équipe avec qui il n’a aucun lien… aucun sentiment d’appartenance. C’est quoi ça? Qu’on se débarrasse de Kinkaid et qu’on passe à go pour réclamer 200 dollars. Mais à ce moment-ci, ce n’est pas évident de transiger un gardien auxiliaire (mauvais), encore plus avec le salaire qu’il commande (1,75 million de dollars).

Donc, McNiven a cité ceci :

Je crois en moi. Je sais qu’ils ne croient pas en moi, car ils m’auraient donné une opportunité rendu là, mais je sais que je vais jouer chez les pros pendant longtemps. J’espère que je leur ai vraiment montré que peu importe ce qu’ils me font subir, ça n’a pas d’importance et que je peux m’en sortir. Je voulais leur montrer cela. J’espère juste que je pourrai rester ici (à Laval). – McNiven

Pour l’instant, il est avec le Rocket, et ce qui demeure cocasse dans tout ça, c’est que sa conjointe, qui habite St-Hubert, a pris un mois de congé pour le rejoindre à Jacksonville… McNiven a finalement reçu un appel du Canadien afin qu’il rejoigne le Rocket de Laval, le temps de régler son dossier.

Évidemment, le gars est frustré. Il souhaite rester avec le Rocket, mais fidèle à son attitude professionnel, il acceptera sa prochaine destination. Voilà comment nuire au développement d’un jeune joueur, non? En plus de ça, il a passé son Nouvel An à l’aéroport.

Ouin. Il a le droit de japper!

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