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Les États-Unis (et Cole Caufield) se couvrent d’or

Voilà! Le moment crucial du Championnat mondial junior se jouait ce soir, avec une grande finale pour l’or, opposant deux éternels rivaux : le Canada et les États-Unis.

Les deux protagonistes ont bouclé la boucle d’un événement très populaire… qui est passé près de ne pas avoir lieu en raison de la pandémie.

Avant le match de ce soir, on peut dire que ça faisait un bon moment que le Canada n’avait pas remporté l’or en battant les voisins du sud.

En bout de ligne, ce sont les États-Unis qui ont été les plus affamés et ils ont su jouer un match parfait pour battre le Canada par la marque de 2-0.

Lors de la première période, le Canada a montré quelque beaux flashs, mais ce sont les États-Unis qui se sont particulièrement distingués avec leur hargne et leur échec-avant très efficace. Ce fut payant pour eux, alors que l’espoir des Kings Alex Turcotte a donné les devants aux siens.

C’était le premier but à forces égales accordé par le Canada durant tout le tournoi… et la première fois que l’équipe tirait de l’arrière dans un match!

Au tout début du deuxième tiers, Trevor Zegras a profité d’une sortie de zone ratée, gracieuseté de Bowen Byram, pour doubler l’avance des États-Unis.

C’est vers la deuxième moitié de la période que le Canada a retrouvé ses repères. Byram a frappé le poteau lors d’une descente… alors que Pelletier était au cachot.

Et le Canada a aussi commencé à s’imposer un peu plus physiquement.

Pour la dernière période du tournoi, l’entraineur-chef André Tourigny a constamment brassé sa salade avec des nouveaux trios pour combler le retard de deux buts.

Même si le Canada a dominé au chapitre des tirs au but (15 vs 2), ce fut sans succès. Les Américains ont su bien défendre leur avance.

Spencer Knight a tout de même dû se démarquer dans les dernières minutes.

Bref, le Canada a eu un beau parcours, mais il a frappé un mur face à un opposant prêt à faire face à la musique pour se couvrir d’or!

Prolongation

Maintenant que le tournoi est terminé, certains joueurs vont s’envoler via un vol privé vers les différents camps d’entraînement dans la LNH.

Pour certains, ce voyage risque d’être plutôt étrange. Certains vont se remettre d’une défaite alors que d’autres seront en train de célébrer leur médaille d’or.

À noter que la majorité d’entre eux ne devrait PAS passer par une quarantaine étant donné qu’ils sortent d’une bulle protégée…

…mais que ça va, bien entendu, varier selon le territoire où les joueurs vont se diriger. Les règles ne sont pas les mêmes au Canada et aux États-Unis!

D’ailleurs, Kaiden Guhle devra passer par la fameuse quarantaine avant de se rapporter au Rocket de Laval.

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