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Eric Staal a accepté de lever sa clause de non-échange pour venir à Montréal

L’annonce de la venue d’Eric Staal à Montréal a, à elle seule, su créer une tempête dans le fil d’actualité hockey du Québec. Et pour cause! Une telle acquisition – à un prix si modeste – a de quoi donner envie de festoyer! Plus les heures avancent, plus on apprend de nouveaux détails sur les coulisses de la transaction.

D’abord, Staal a accepté de lever sa clause de non-échange pour joindre le Canadien. La liste ne comptait que dix équipes (dont Montréal). Ça nous montre à quel point le gars voulait se sauver de Buffalo. On peut le comprendre, les Sabres sont bons derniers dans la ligue, à huit points des Red Wings de Détroit et des Ducks d’Anaheim…

Louis Jean l’a mentionné dans un tweet, mais vous vous en rappelez sans doute : le Canadien s’était intéressé aux services de Staal en 2016. Cette même année, Marc Bergevin avait fait l’acquisition de Phillip Danault des Blackhawks de Chicago. Staal, lui, avait plutôt pris le chemin de New York, où il a connu une fin de saison difficile avec les Rangers.

Si la situation du Tricolore semblait peu enviable à l’époque (et elle l’était; l’équipe avait raté les séries éliminatoires), c’est complètement l’inverse cette année. Non, le Canadien ne connait pas la saison de rêve que certains (dont moi) lui prédisaient, mais le niveau de talent est infiniment plus élevé et le potentiel de long parcours en séries n’a toujours pas (et ne sera pas) écarté.

Avec la réduction de la période d’isolement obligatoire pour les joueurs qui partent des États-Unis vers le Canada qui devrait être annoncé sous peu par le gouvernement fédéral, Staal n’aura qu’à attendre sept jours avant de sauter sur la patinoire en compagnie de ses nouveaux coéquipiers.

Le gars est optimiste à l’idée de venir jouer ici, c’est ce qu’il y a de plus positif dans cette journée de travail pour le Canadien.

Rien ne vaut la hargne d’un joueur qui a faim de jouer du hockey compétitif. Staal n’a pas pu participer à ce genre de joutes avec les pauvres Sabres.

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