« T’as beau avoir le chalet, la maison, le char, le cash… Au final, il y bien des choses que j’échangerais pour ravoir une partie de ce que j’étais avant. »
Ce sont les paroles qu’a prononcées Guillaume Latendresse lors des dernières minutes du documentaire le mettant en vedette qu’a présenté RDS mercredi soir. Ce sont les paroles qui m’ont le plus touché.
Guillaume Latendresse : Dénaturé est une réussite sur toute la ligne. En moins de 30 minutes, on réussit à nous plonger au cœur de la carrière de l’ancien attaquant format géant du Canadien, du Wild et des Sénateurs.
Non seulement est-ce qu’on peut l’accompagner au travers les hauts et les bas de sa carrière, mais on peut témoigner des conséquences à moyen-long terme des différentes blessures, notamment à la tête, qu’il a subies et que plusieurs autres joueurs ont subies, parfois dans le silence.
Comme vous pouvez le constater grâce à la citation en début de texte, le thème des commotions cérébrales a été abordé en profondeur. Guillaume confie avoir peur pour son avenir, encore aujourd’hui. Aujourd’hui âgé de 33 ans, il entend tout ce qu’on dit à propos des maladies dégénératives qui pourraient affecter son cerveau. Il sait qu’il pourrait être dans le pétrin à un très jeune âge.
Ce n’est pas seulement entre les deux oreilles qu’il se sait magané. Il dit avoir encaisser tellement de coups qu’il pourrait comparer son corps à celui d’une personne de 60 ans.
"Oui, j’avais la chienne. Pas de perdre le combat, mais de perdre ma vie."
"Je n’ai même pas voulu prendre ce risque. Je ne voulais pas me cogner la tête sur la glace." → https://t.co/U6pbFZWAY0
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) December 9, 2020
Je lève mon chapeau à l’équipe de RDS pour leur excellent travail sur cette production originale et je salue le courage de Guillaume d’avoir bien voulu raconter son histoire. Ce documentaire devrait être présenté à tous les jeunes susceptibles de passer à travers les mêmes épreuves.