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Evgeni Malkin voulait partir de Pittsburgh

Evgeni Malkin est un joueur de hockey hors du commun qui détient un talent exceptionnel et unique. Cependant, sa personnalité en est une mystérieuse et celle-ci demeure à ce jour un casse-tête complexe inachevé.

Je ne vous mentirai pas : ce texte contiendra sans le vouloir une pointe de subjectivité. Gino est l’un de mes joueurs favoris de la LNH, et je sens constamment cette obligation de défendre l’héritage sous-estimé qu’il est en train de bâtir.

En mars dernier, j’écrivais à propos de la relation d’amitié sincère entre Crosby et Malkin, dans lequel le #71 affirmait vouloir jouer à Pittsburgh pour le reste de sa carrière, mentionnant qu’ils pouvaient encore avoir du succès.

Ironiquement, quelques mois plus tard, les Pens remportaient la Coupe Stanley.

Malkin s’est entretenu avec Sportsnet dans un extrait d’entrevue diffusé hier soir à Hockey Night In Canada. Il y montre une différente facette de sa personnalité, et le tout s’avère extrêmement intéressant.

Sa relation avec la ville de Pittsburgh

Lorsqu’on l’a questionné quant à l’amour que les partisans portent envers lui, Malkin a répondu avec des airs d’Adam Sandler en mentionnant que c’était parce qu’il était un «nice guy». 

Mike Sullivan, lui, croit justement que c’est le sens de l’humour de Malkin qui le rend aussi apprécié des autres. Sergei Gonchar rajoute que lorsqu’il s’entend bien avec toi, il peut devenir un vrai farceur.

« Je ne suis pas le farceur qui va faire une blague à chaque seconde, mais j’essaie de mon mieux (de faire rire). » – Evgeni Malkin

Son adaptation en Amérique du Nord

Lorsqu’il est arrivé à Pittsburgh, Malkin était seul dans une nouvelle vie qui ne ressemblait en aucun cas à celle qu’il vivait avant. Il a du quitter sa zone de confort.

Le Russe n’avait aucun ami à son arrivée en Pennsylvanie, mais en a rapidement trouvé un en Sergei Gonchar, qui a été ravi d’être son mentor, invitant le jeune homme chez lui lorsqu’il a mis le pied dans la ville.

« Il m’a vraiment aidé pour tout, comme acheter ma voiture, acheter mon téléphone, vraiment tout. Je n’oublierai jamais ça. »

Ce n’est pas pour rien qu’il a dédié son premier trophée Hart au défenseur russe!

Sur la patinoire

L’adaptation sur la patinoire n’a pas été facile non plus. Malkin se souvient de son premier match préparatoire où il s’était blessé en rentrant en collision avec son coéquipier, et des doutes que ça avait mis dans sa tête.

Ses doutes ne se sont toutefois jamais transformés en quelque chose de concret. Il a inscrit 6 buts à ses 6 premiers matchs de saison régulière et prouvé à tous qu’il avait sa place.

Le rôle de second

Évidemment, jouer avec Sidney Crosby l’a relégué au deuxième plan tout au long de sa carrière. L’entraîneur-chef des Penguins croit qu’il est incroyable que tout ça ait fonctionné aussi longtemps et Malkin affirme ne pas vouloir quitter Pittsburgh, même s’il y pense parfois.

« J’y ai beaucoup pensé, surtout quand mon contrat a expiré, mais c’est un choix difficile. Je crois que c’est mieux de rester ici et jouer avec Sidney et j’ai pris la bonne décision lorsqu’on regarde les trois Coupe Stanley. Et ce n’est pas fini. »

La liste des 100 meilleurs

Oui, le fait de ne pas avoir été choisi parmi les 100 meilleurs joueurs de l’histoire dérange encore Malkin.

Et moi aussi.

 

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