Il y a plusieurs jours, le journaliste John Shannon y est allé de propos assez controversés concernant la sélection de Samuel Montembeault avec Équipe Canada.
Il disait qu’il était Québécois et c’était la raison principale pour laquelle il a eu un appel de Julien BriseBois.
Aujourd’hui sur les ondes de BPM Sports, l’un des gestionnaires du Canada a justement clarifié les choses : non, Monty n’a pas été choisi parce qu’il est Québécois.
En entretien avec @MartinLemay, Julien BriseBois a révélé que la sélection de Samuel Montembeault avec le Canada n’était pas politique. Les dirigeants voulaient simplement la meilleure équipe possible!
L’entrevue complète: https://t.co/CZj31yJN1h pic.twitter.com/1cHVXamOxQ
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) December 17, 2024
Les dirigeants de la formation ne veulent que remporter le tournoi et comme BriseBois l’a dit : ils ont passé beaucoup de temps à délibérer pour mettre sur pied la meilleure équipe canadienne possible.
Et détrompez-vous, ce n’est pas une job facile. Le DG du Lightning confirme que faire partie de l’équipe de gestion est « comme un deuxième emploi à temps plein ». En plus de regarder des rencontres/vidéos, analyser des joueurs et faire des rapports pour ses fonctions de DG avec Tampa Bay, il doit le faire pour Équipe Canada.
Le Québécois assure que pour faire la sélection des joueurs canadiens, les patrons ont regardé le drapeau national à côté des noms des gars et non le drapeau provincial. Qu’il était Québécois ou non, Montembeault aurait fait le club.
Voilà qui clôt le débat qui n’aurait jamais dû avoir lieu…
Comme on le sait tous, le gardien du CH est le seul natif de la Belle Province qui représentera son pays et Martin Lemay a demandé à BriseBois si cela l’inquiétait, justement. Ça n’inquiète pas le patron des Bolts, mais il tenait à dire deux choses : premièrement, c’est cyclique et deuxièmement, le hockey est rendu un sport international comportant beaucoup de pays européens. Il y a un demi-siècle, le sport était pas mal monopolisé par les Canadiens, d’où le grand nombre de Québécois dans la ligue.
Il ne faut pas oublier les États-Unis, non plus, qui ont une population de 330 millions et où le hockey est en pleine croissance.
C’est certain que ça va se refléter sur le manque de Québécois. – Julien BriseBois
BriseBois, qui n’a pas fermé la porte de voir Nick Suzuki avec Équipe Canada, rappelle aux gens qu’un Québécois ou deux pourrait s’ajouter à la formation advenant une blessure. Il ne souhaite pas cela, évidemment, mais ça fait partie de la game et il est conscient que ça peut arriver.
S’il y a des joueurs déjà sélectionnés qui ne pourront pas représenter le Canada au tournoi des quatre nations, Nick Suzuki serait certainement dans le mix. Celui qui était dans le processus de sélection jusqu’à la fin a toutes les qualités pour représenter l’Unifolié, selon BriseBois.