Demidov et Zharovsky : le « facteur russe » est un avantage grâce à Nick Bobrov

Depuis déjà quelques années, la Russie est un sujet très chaud à travers le monde, et donc, il en va de même dans la Ligue nationale de hockey, considérant la grande quantité de joueurs russes.

Tout ce qui touche à la Russie génère plus de doutes et de tensions, ce qui affecte ainsi les décisions prises par les différentes équipes de la LNH lors du repêchage.

Le « facteur russe » est devenu une vraie peur chez plusieurs équipes, ce qui a amené plusieurs espoirs russes de grand talent à glisser de quelques rangs.

Les espoirs russes viennent souvent avec plusieurs points d’interrogation, ce qui pousse plusieurs équipes à les éviter, étant donné que personne dans leur équipe de recruteurs n’a pu aller sur place les observer en Russie.

Pourtant, chez le Canadien de Montréal, cela fait deux ans de suite (Ivan Demidov et Alexander Zharovsky) qu’on ne les évite pas, alors qu’au contraire, on en fait le premier choix de l’équipe au repêchage.

Le CH semble donc profiter des inquiétudes des autres équipes quant au « facteur russe », car de son côté, l’équipe de recruteurs du Tricolore a droit à des informations privilégiées.

Et ces informations, elles proviennent de Nick Bobrov.

En effet, comme le souligne Martin Lapointe lors de son entrevue avec Nicolas Cloutier de TVA Sports, Bobrov rapporte au CH des informations cruciales sur les espoirs russes.

Grâce à Bobrov, le « facteur russe » est donc en quelque sorte devenu une arme secrète et une force chez le Canadien.

Martin Lapointe le souligne lui-même en disant que son collègue Bobrov lui permet de travailler avec des informations beaucoup plus précises et très profondes dans chacun des dossiers des espoirs russes.

« Moi, quand je travaille avec Nick, j’ai la chance d’avoir de l’information que lui peut aller chercher. Son père est souvent en Russie, et Nick, c’est lui-même un Russe qui est capable d’aller là-bas. Pis Nick, c’est un travaillant. Il va aller chercher les informations vraiment profond. » – Martin Lapointe

Ce qu’on en comprend donc dans l’excellent article de Nicolas Cloutier, c’est que Bobrov a le pouvoir de faire changer une sélection du club en faveur d’un espoir russe, ou au contraire, de défavoriser la sélection d’un espoir russe.

C’est donc un atout majeur pour le CH, qui n’a donc pas à avoir peur des jeunes Russes grâce aux informations privilégiées de Nick Bobrov.

Ce n’est pas pour rien que la première sélection du CH en 2024 et en 2025 s’est arrêtée sur un espoir russe.

Évidemment, je vous vois venir avec le dossier Matvei Michkov.

En 2023, le CH avait la chance de repêcher Michkov, soit un espoir russe de haut niveau, mais ne l’a pas fait, alors que Bobrov était déjà en poste à titre de co-directeur du recrutement amateur.

On pensait tous que c’était en raison du « facteur russe », mais les récentes sélections d’Ivan Demidov et Alexander Zharovsky démentent complètement cette théorie.

Il faut croire que les informations de Bobrov à propos de Michkov n’étaient pas positives.

Bref, espérons que l’arme secrète qu’est Bobrov aura permis au CH d’être la meilleure équipe possible à long terme.

En Rafale

– Ça se passe aujourd’hui.

– À suivre.

– Ouch.

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