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Cole Caufield portait des couches lorsqu’il a commencé à jouer au hockey sur la glace

Guillaume Lefrançois avait dévoilé qu’il s’était rendu dans la famille de Cole Caufield pour y écrire une pièce sur le jeune espoir du Canadien, et c’est ce matin que le chroniqueur de La Presse a sorti son oeuvre d’art sur le sujet. De Steven Points à Madison, au Wisconsin, les anecdotes récoltées sont extrêmement intéressantes.

Pour lire l’entièreté de la pièce, c’est par ici.

Voici toutefois les faits saillants de cet article, avec toutes les citations et histoires intéressantes concernant le choix de premier tour du Canadien :

Paul Caufield

On en apprend beaucoup sur le père de Cole, Paul. Natif de Sault Ste Marie en Ontario, il a toujours été un grand amateur des Nordiques de Québec avant de changer d’allégeance pour suivre l’équipe au Colorado, lorsque le déménagement a brisé le coeur de milliers de québécois. Il ne jurait que par les frères Stastny et aimait bien Joe Sakic, dont il adorait les qualités de meneur. Celles-ci, il a tenté de les inculquer à ses fils. Les nombreuses décorations de hockey montrent que ce sport est roi, chez la famille Caufield.

Paul Caufield avec une chaise des Nordiques de Québec.
(Crédit: Guillaume Lefrançois, La Presse)

Dans le garage, on pouvait également trouver un casque des Expos de Montréal. Paul a grandi avec les Brewers de Milwaukee (MLB), mais ils n’étaient pas très bons. Il a donc suivi le parcours de Gary Carter à Montréal et a été partisan de l’équipe montréalaise. 

Paul Caufield, partisan des Expos.
(Crédit: Guillaume Lefrançois, La Presse)

En tant que père, Paul n’a jamais laissé ses enfants gagner. Il raconte que même au minigolf, il était compétitif puisqu’il voulait que Brock et Cole travaillent pour gagner. La première fois que Cole a battu son père au basketball, il était un adolescent. Voici son commentaire à ce sujet :

«Quand j’ai fini par le battre au basketball dans l’entrée du garage, j’avais peut-être 15 ans et ça signifiait beaucoup à mes yeux. Je n’aimais pas ça à l’époque, mais avec le recul, c’était probablement la meilleure chose à faire. Ça nous a montrés à nous pousser nous-mêmes, au lieu d’attendre que quelqu’un nous pousse.»

Brock Caufield

Plus vieux de deux ans, Brock a été l’inspiration de Cole, selon le paternel. Les entraîneurs sont évidemment importants, mais c’est probablement grâce à son grand frère que l’espoir du Canadien a été repêché au premier tour. Il a toujours détesté ne pas être en mesure de faire les mêmes choses que lui, et par conséquent, il a travaillé extrêmement fort pour le rejoindre. Tout ça, ça lui a donné un avantage sur les autres jeunes de son âge.

Au secondaire, Brock a dû choisir une langue qu’il apprendrait pour les quatre années suivantes. Pourquoi? Il avait entendu parler de Randy Cunneyworth et jugeait qu’il fallait parler français pour être l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Cole l’a imité, mais pas pour les mêmes raisons.

Le plus vieux des deux frères évolue présentement avec Cole à l’Université du Wisconsin et espère toujours jouer dans la LNH un jour. Il a obtenu sa première invitation à un camp de la LNH l’été dernier, avec les Kings de Los Angeles, et habite présentement avec l’espoir des Rangers de New York K’Andre Miller.

Cole Caufield

L’espoir du Canadien a commencé à jouer au hockey alors qu’il portait encore une couche en dessous de son équipement, selon Kelly Caufield. À seulement 2 ans, il était déjà sur une patinoire et jouait au hockey avec son frère. Dans le sous-sol, un filet de hockey où il s’entraînait. Sa mère s’habillait même parfois en gardienne pour aider ses fils à se pratiquer.

À 7 ans, Cole savait déjà qu’il voulait devenir un joueur de hockey. Et sa famille l’a aidé à réaliser son rêve. Voici un travail du jeune homme lorsqu’il était tout jeune.

«Joueur de hockey dans la LNH»
(Crédit: Guillaume Lefrançois, La Presse)

Bref. Une famille extrêmement intéressante, du talent et de la passion.

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