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Cloué au banc par John Tortorella, Pierre-Luc Dubois réplique avec un beau but

J’ai récemment (ré)écouté le film sur Maurice Richard, là où on voit un Maurice traité comme un sous-joueur par son entraîneur. Le pilote du CH n’est pas là pour se faire des chums, mais bien pour que ça marche au pas.

Et avec Maurice Richard, ça marchait.

Quand je regarde la manière dont John Tortorella gère son équipe, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il a volé une page du livre de ce bon vieux Dick Irvin en traitant ses joueurs comme des [insérez le qualificatif que vous voulez].

Sa cible #1, en ce moment, c’est Pierre-Luc Dubois. Oui, le jeune homme veut quitter (et on pense que c’est à cause du coach), mais il n’en demeure pas moins que ça va mal à Columbus. Et pour ça, Torto a besoin de son centre #1 pour remonter la pente à Columbus.

Mais c’est sa guerre d’égo, tel un entraîneur du (bon vieux?) temps, qui prend le dessus.

Encore aujourd’hui, les Jackets affrontaient les pauvres Red Wings. L’entraîneur de Columbus a visiblement voulu passer un message à son jeune joueur.

Comment? En le clouant au banc, à un shift près, lors des sept dernières minutes de la deuxième période.

Mais tel un Maurice Richard, Dubois a pris le tout personnel et il s’est levé.

Évidemment, je ne compare pas les deux joueurs. Mais il n’en demeure pas moins que Dubois a marqué son premier de la saison lors de la troisième période.

Son entraîneur a-t-il voulu le crinquer ou le punir? J’opte pour la deuxième option, mais ça l’a tout de même crinqué.

Les Jackets ont finalement gagné ce match au compte de 3-2.

Le problème avec Torto, c’est qu’il est en train de mettre son club à terre. Ses techniques ne fonctionnent plus comme en 2004 et il se met ses deux premiers centres à dos.

Parce que, comme mon collègue Max Truman l’écrivait plus tôt aujourd’hui, Max Domi ne va pas vraiment bien depuis le début de la saison. En deux matchs, il a été blanchi. Et face aux Wings, malgré sa présence en fin de match, Domi n’a pas obtenu de point.

Comme l’écrit donc Mathias Brunet, le Québécois n’a aucune raison de vouloir jouer non seulement à Columbus, où l’avenir n’est pas très rose, mais surtout pour Tortorella.

La chaîne est débarquée à Columbus. Et visiblement, il est difficile de se trouver quelqu’un qui veuille se salir les mains pour la replacer.

Parce que tant que l’entraîneur sera en place, ça ira (probablement) mal pour les Blue Jackets. Aussi bien le laisser aller pour sauver ce qu’il reste de l’équipe, non? Après tout, les vedettes du passé (Panarin, Bobrovsky, Duchene, etc.) ont tous choisi de quitter.

*Mise à jour : à ses yeux, John Tortorella n’a pas cloué au banc son joueur de centre.

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