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Carey Price accusé d’être au-dessus de ses affaires

Bonsoir!

Commençons d’abord par une petite demande générale…

Est-ce que quelqu’un ici connait personnellement Carey Price? J’aimerais tout simplement lui faire parvenir un petit message…

Franchement Carey, je dois admettre que tu as des couilles d’acier. Dans le monde sportif en Amérique du Nord, tes épaules étaient probablement celles sur lesquelles reposaient le plus de pression lors des dernières années. As-tu apprécié cette expérience? Je l’espère sincèrement pour toi…

Car si ce n’est pas le cas, les prochaines années pourraient te sembler un véritable enfer.

Lors des dernières campagnes, Carey Price était louangé, car il détenait une capacité unique dans la LNH : celle de pouvoir changer le déroulement d’une rencontre au point de pouvoir apporter deux points supplémentaires à son équipe malgré une mauvaise performance de celle-ci.

Dorénavant, il n’aura plus le choix : il devra voler encore plus de matchs, sans quoi il devra justifier sa paie de 10,5 millions $ devant une meute de médias soir après soir. Sans oublier que lors des neuf prochaines années, le cerbère du CH devra remporter le trophée Vézina à une ou deux reprises…

C’est ce qui est attendu de la part de l’être humain rémunéré comme étant le plus dominant devant une cage de hockey. Pourtant, ce n’est pas nécessairement une demande réaliste. Les gardiens de la LNH qui remportent cet honneur sont ceux qui empilent les meilleures statistiques, ce qui signifie que certains cerbères peuvent être pénalisés par la qualité de l’équipe pour laquelle ils évoluent.

Ça explique notamment pourquoi des experts, comme Matt Larkin, estiment que le 31 ne remportera pas ce sacre.

Pour le moment, pas de problème majeur en vue. Carey Price cerne totalement ce qui est mentionné plus haut. La preuve : les années passent et la pression augmente, mais ses performances ne s’amenuisent pas en saison régulière.

Toutefois, c’est en séries éliminatoires que ça se corse. À la radio, des intervenants comme Jean-Charles Lajoie et Pierre Rinfret martelaient encore une fois que le gardien n’avait pas encore entièrement démontré sa valeur au Canadien puisqu’il n’avait pas volé une série par ses propres moyens.

Le pire dans tout ça, c’est qu’ils ont totalement raison à ce sujet : si Marc Bergevin a choisi de miser beaucoup de jetons sur Price, celui-ci devra un jour soulever son équipe lorsque ça compte…

Là où ça va trop loin, c’est lorsqu’on accuse Carey de choses qui n’ont pas un lien à ses performances face aux rondelles qu’il affronte.

Mike Bossy a abondé en ce sens, pointant du doigt une prétendue attitude suffisante de la superstar.

Selon ses dires, c’est même lui qui tient les rênes de l’équipe, au point où Claude Julien ferait bien de l’écouter, sans quoi il risquerait de perdre son emploi.

Jici a en rajouté par après, mentionnant que le gardien n’avait pas agi correctement le jour où il a apposé son nom au bas d’un contrat d’une valeur de 84 millions, militant que celui-ci aurait dû venir rencontrer les médias à Montréal en guise de reconnaissance.

Vraiment, les attentes sont-elles trop fortes quant à l’attitude publique des joueurs ici, à Montréal?

Alex Galchenyuk expose trop sa vie de party.

Max Pacioretty utilise la cassette lorsqu’il s’adresse aux médias.

P.K. Subban est trop exubérant.

Dire que certains médias ont même accusé Shea Weber d’être plate!

Est-ce rêver que d’imaginer qu’un jour, l’univers médiatique saisira qu’une équipe de hockey est formée de personnalités différentes et imparfaites?

Oui, car cela ne semble pas avoir été assimilé par le Canadien, qui possède des exigences draconiennes quant à la manière d’agir de ses joueurs…

L’important dans tout cela : ne pas oublier que Carey Price est rémunéré pour arrêter des rondelles et répondre aux médias après les parties. S’il effectue bien ces deux devoirs, pourquoi tenter de chercher des poux où il ne semble pas y en avoir?

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