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Canadien : des joueurs de l’édition 1993 sont insatisfaits des insuccès de 2023

Il y a 30 ans, le Canadien a gagné la Coupe Stanley. Depuis ce temps-là, non seulement le CH n’a pas répété son exploit, mais ce n’est pas arrivé pour aucune autre équipe canadienne.

Est-ce que les Maple Leafs, les Oilers ou les Jets pourront renverser la tendance en 2023? Je ne crois pas, mais si ça arrivait, ça ferait le bonheur de Serge Savard, en tout cas.

Il est clair que pour que le CH renverse la tendance, ça va prendre quelques années encore. Après tout, ce n’est pas demain la veille que le club pourra se battre pour les plus grands honneurs.

Chez le CH, on suit le plan.

Une chose est certaine, en tout cas : plus le temps passe et plus ça fait en sorte que les gens vont chialer. Plus le temps passe et plus les défaites vont peser lourd, collectivement, à Montréal.

C’est le cas pour les fans, mais aussi pour les anciens joueurs.

Ce matin, dans sa chronique du jour à la radio, Réjean Tremblay a affirmé avoir parlé à quelques anciens joueurs du Canadien de l’édition de 1993 et il sent de l’insatisfaction par rapport à l’édition 2023.

Le fait de voir les joueurs ne pas tout casser quand les défaites s’accumulent fâche un gars comme Mario Roberge, qui a tout donné pour le CH et qui détestait perdre plus que tout.

Mais dans les faits, comme l’a souligné Réjean Tremblay, les anciens joueurs savent que les joueurs actuels ne peuvent pas faire une dépression nerveuse chaque fois que le club perd. On ne s’en sortirait pas.

À mes yeux, c’est clair qu’il faut s’ennuyer du temps où le CH gagnait, mais il y a quand même des aspects à considérer.

Si on était encore avec les règles de 1993, la reconstruction n’existerait pas parce que le plafond salarial n’existait pas. Ce serait bien plus facile d’ajouter des pièces pour gonfler une facture à Geoff Molson.

Et évidemment, il ne faut pas non plus oublier l’autre cause de chicane : le débat de la langue et la présence de Québécois à Montréal.

C’est un sujet qui est revenu autant dans la chronique de Réjean Tremblay que dans l’édito de Jean-Charles Lajoie : le fait qu’il y a moins de Québécois qui jouent pour le Canadien.

Le hockey est de plus en plus international (les Québécois sont de plus en plus rares dans la LNH en général) et même si le Canadien a habillé neuf Québécois cette saison, un record depuis une quinzaine d’années (2008-2009), il y a quand même des critiques.

Sur quoi? Sur le fait que plusieurs d’entre eux sont des gars de la Ligue américaine. Sur le fait que Rafaël Harvey-Pinard est utilisé par le Canadien, qu’il ne serait pas retourné à Laval s’il avait étudié à Northeastern et qu’il sera mal payé par le club.

Ce sont des sujets qui ont été abordés à la radio ce matin. Si le CH avait fait les séries cette saison, ça chialerait moins. Mais ça, on le savait dès qu’on a compris que le club allait rebâtir ses fondations.

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