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Brian Burke a songé à faire une offre hostile à Phil Kessel avant de l’acquérir

Avant Jesperi Kotkaniemi, seul Dustin Penner avait changé d’adresse sous le système actuel d’offre hostile. Les Ducks et les Oilers étaient les protagonistes et Brian Burke, qui était alors en Californie, était furieux. On se souviendra qu’il voulait péter la gueule de son homologue.

Est-ce que cela fait de lui un gars qui est contre les offres hostiles? Curieusement, non.

En fait, c’est dans la manière de faire les choses que le tout se passe. Si c’est noble et bien fait, alors oui, ça passe mieux.

De ce qu’on comprend, Brian Burke aurait aimé que ça se passe comme quand il a failli déposer une offre du genre aux Bruins et à Phil Kessel.

Alors qu’il était à la barre des Maple Leafs, deux ans après l’histoire Penner, Burke a eu envie d’attirer Phil Kessel au sein de son organisation. Il a donc contacté les Bruins pour aller chercher l’agent libre avec restriction.

Mais il a fait les choses différemment.

Il a d’abord appelé à Boston pour dire qu’il voulait Kessel. C’est là qu’il a appris que d’autres clubs étaient dans la course pour aller le chercher et qu’il s’enlignait pour aller ailleurs.

Il a donc averti les Bruins (sans les prendre par surprise, donc) que s’ils ne concluaient pas une transaction avec les Leafs, Kessel allait recevoir une offre hostile qui n’allait pas pouvoir être égalée par Boston.

Ces derniers l’ont donc envoyé à Toronto.

Burke a donc profité du plafond salarial et a joué dans les règles de l’art (de son art, du moins) et c’est pourquoi il trouve les deux situations différentes. C’est aussi pourquoi il trouve que la Caroline a bien fait les choses cette année.

Au final, il ne sait pas s’il y aura d’autres offres du genre dans la LNH, mais il aime le retour obtenu par Montréal – et il aime ce que le CH a fait avec le premier choix, soit obtenir Christian Dvorak.

Je ne sais donc pas si je dois m’attendre à voir les Penguins faire une offre hostile sous peu…

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