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Bob Hartley ne croit pas aux Maple Leafs cette année

Est-ce enfin l’année des Leafs?

Après six années de suite où le club se fait éliminer au premier tour, le vent pourrait avoir tourné à Toronto. Après tout, l’équipe est la deuxième favorite par Mise-O-Jeu pour remporter la Coupe Stanley cette année.

De son côté, Paul Bissonnette avance que les Leafs ne remporteront pas un, mais deux titres dans les deux prochaines années!

Bob Hartley, lui, n’y croit pas.

L’ancien entraineur de l’Avalanche, des Thrashers et des Flames était de passage sur les ondes du BPM Sports un peu plus tôt aujourd’hui et il a livré sa prédiction sur la prochaine saison des Torontois:

Les Leafs sont bâtis pour la saison régulière. En séries éliminatoires, si on les brasse, si on leur enlève de l’espace et on fait la vie dure à Mitch Marner et Auston Matthews, les carottes sont pratiquement cuites. Je m’attends à une grosse saison, mais pas à de grosses séries. Puis, si ça arrive, sors la vadrouille et le M. Net parce que ça va passer!

Selon l’ancien gagnant de la Coupe Stanley, l’équipe manque de papier sablé et d’un jeu défensif de qualité.

Et il a tout à fait raison.

Oui, les Leafs ont des attaquants talentueux, mais il leur manque la ténacité nécessaire pour espérer vivre un long parcours éliminatoire. En même temps, c’est normal lorsque presque 60% de la masse salariale est dépensée sur cinq joueurs…

Cet été, le directeur général Kyle Dubas est allé chercher Calle Jarnkrok, Nicolas Aube-Kubel, Victor Mete et Jordie Benn, des joueurs très marginaux qui ne feront probablement pas la différence.

Devant le filet, Jack Campbell et Petr Mrazek ont été remplacés par Ilya Samsonov et Matt Murray. On ne parle certainement pas d’un tandem élite ici…

Chaque année, Toronto utilise une approche très similaire. Tout l’argent est investi sur les gros attaquants et on espère que quelques joueurs gagnant le minimum feront la différence.

Conséquemment, le résultat est le même chaque année: une grosse saison régulière et une élimination rapide au premier tour.

La définition de la folie, c’est de refaire toujours la même chose et d’espérer des résultats différents.

-Albert Einstein

Il me semble que ça s’applique plutôt bien ici, non?

Puis comme Hartley l’a si bien dit, il faut s’attendre à un solide ménage printanier si ça ne fonctionne pas en 2022-2023.

En attendant l’implosion annuelle de nos voisins ontariens, sachez que nous sommes rendus au point où même les clubs juniors se permettent de se moquer de l’équipe à Matthews et compagnie…

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