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Bob Hartley a offert ses services à Dominique Ducharme lorsqu’il était en poste avec le CH

C’est le cas de le dire, le séjour de Dominique Ducharme avec le Tricolore n’a pas été facile. Même s’il a « amené » son équipe en finale de la Coupe Stanley en 2021, tout s’est écroulé pour lui lorsque la nouvelle direction montréalais est entrée en poste.

Ducharme est une bonne personne, mais être un (bon) entraîneur-chef dans la LNH n’est peut-être pas fait pour lui. L’un de mes collègues en a glissé un mot tantôt, il n’était pas nécessairement apprécié de ses joueurs. Il a également ralenti le développement de Cole Caufield, ce qui a laissé quelques partisans très amers.

Mais bon, la page est tournée et son remplaçant, Martin St-Louis, fait tout un travail.

Aujourd’hui, l’excellent Bob Hartley était en ondes au BPM Sports où il a parlé de sa relation avec Ducharme justement. L’ancien entraîneur des Flames a avoué qu’il avait un énorme respect et amour pour Dominique, si bien qu’il lui a offert ses services de mentor. Des services de mentor pour lui, mais aussi pour tout le coaching staff (Alexandre Burrows et Trevor Letowski). Stéphane Robidas n’aurait peut-être pas été en poste si Ducharme était resté.

Mais évidemment, ses projets sont tombés à l’eau, car comme nous le savons, Ducharme a été congédié.

Laisse-moi finir mon contrat en Russie et si tu as besoin d’un conseiller, j’adorerais être ton grand frère. – Bob Hartley, dans une conversation avec Dom

Rappelons que Hartley a annoncé qu’à l’échéance de son contrat en Russie, il prendrait sa retraite de coaching. C’est encore vrai. Effectivement, la job de mentor aurait été un emploi à temps partiel ; il n’aurait pas été derrière le banc et ne serait pas resté à Montréal toute la saison.

Comme il l’a dit à Martin Lemay, Hartley aurait fait le va-et-vient de Montréal et Floride pour l’entièreté de la saison régulière.

Hartley aurait voulu être le Darryl Sutter de Dallas Eakins à Anaheim ou bien le Scotty Bowman de Joel Quenneville à Chicago pour Dominique Ducharme. Selon lui, la situation difficile qu’il a vécue à Montréal n’était pas de la faute du Québécois. En effet, il a été placé dans des conditions assez difficiles et sans lancer qui que ce soit sous l’autobus, Hartley souligne que Ducharme était entouré d’entraîneurs adjoints relativement jeunes et de membres de la direction qui ne communiquaient pas assez avec lui.

Bref, on le connaît, Bob, il est un homme passionné, il a un cœur en or et il adore son « emploi ». Je mets le mot emploi entre guillemets, car selon lui, il n’a pas travaillé depuis 1987. Il a fait ce qu’il aimait et il était payé pour le faire. Il aurait fait la même chose pour son bon ami.

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