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Avoir fait jouer Patrice Bergeron à Montréal pourrait se retourner contre les Bruins

Je sais qu’il est facile de parleravec du recul dans la vie, mais les Bruins de Boston n’auraient pas dû faire jouer Patrice Bergeron contre le Canadien de Montréal lors du match #82 de la saison.

Et si je me permets de le dire avec du recul, c’est parce que je pensais la même chose avant le match de jeudi passé.

Dans les faits, les Bruins de Boston n’avaient pas avantage à le faire jouer jeudi passé. Le record de points et de victoires de la LNH était dans la poche pour l’organisation et il y a une partie de moi qui pense qu’il a joué parce qu’il ne savait pas si c’était son dernier match dans sa province natale en carrière.

Ou peut-être sait-il même déjà qu’il va prendre sa retraite cet été?

Tout ça pour dire qu’on le savait hypothéqué physiquement et que cela n’a pas pris grand chose pour mettre fin à son match, de façon préventive, en raison d’un bobo au haut du corps.

Et je me permets de dire « par précaution » parce que c’est comme ça que les Bruins l’ont annoncé il y a cinq jours.

Dans les faits, tout le monde sait que le match ne voulait rien dire pour les Bruins, qui aidaient le CH au passage dans sa lutte (vers le bas) au classement avec les Coyotes de l’Arizona.

Merci pour ça, Boston.

On revient donc au présent. Patrice Bergeron n’a pas joué le premier match des séries hier soir contre les Panthers en raison d’une maladie. On parle d’une joute qui compte pour vrai. Est-ce qu’il n’a pas joué seulement en raison de la maladie? Je ne sais pas.

Je n’ai pas envie de rentrer dans la théorie du complot ici en liant le tout à son haut du corps. Après tout, il y a bel et bien un virus qui circule à Boston.

Mais ce que je vais dire, c’est que peu importe la raison de son absence hier soir, on peut se dire que de se reposer à Boston jeudi soir aurait aidé à éviter une telle situation.

S’il y a bel et bien un virus dans le vestiaire, être loin du vestiaire aide à rester en santé. Non?

Peut-être aurait-il quand même attrapé la maladie dans les derniers jours, mais il aurait possiblement été moins fatigué pour affronter la maladie. Cela n’aurait pas fait de tort puisque le voyagement, surtout en fin de saison, ça commence à rentrer dedans, comme on dit.

Ultimement, les Bruins ont gagné le match d’hier contre la Floride, ce qui fait en sorte qu’à court terme, ce n’est pas la fin du monde. Les Bruins ont la profondeur nécessaire pour remplacer un joueur – même Bergeron.

Mais même quand on regarde le reste du groupe, ce n’était pas parfait. David Pastrnak, même s’il a marqué, ne semblait pas exactement être à 100 % de ses capacités et il ne dominait pas comme il en est capable.

Le fait de jouer avec un effectif complet à Montréal pourrait avoir fait mal au club au niveau de la gestion des énergies.

D’ailleurs, pour ceux qui disent que le club ne savait peut-être pas mercredi et jeudi passé qu’il y avait un virus, je dirai que c’est justement la définition de la précaution quand il n’y a aucun enjeu. Et jeudi passé, il n’y en avait aucun.

Pour ce qui est du niveau physique, peut-être que certains vétérans auraient apprécié le congé, non?

Après tout, maladie ou pas, je suis certain que si le haut du corps (pour ne pas dire l’épaule) de Bergon pouvait parler, il/elle dirait merci de ne pas avoir joué hier soir, ce qui n’est pas idéal pour le joueur ou les Bruins.

Personne n’est à 100 % en fin de saison. Un repos, ça aurait aidé les Bruins. Je ne sais pas jusqu’à quel point ça va leur nuire, mais ça n’a pas aidé.

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