Aux yeux de Martin St-Louis, Tyler Toffoli était le capitaine sans porter le

La transaction qui a envoyé Tyler Toffoli a secoué les fondations du Canadien. Après tout, cela nous démontre que le CH est prêt à laisser partir tout le monde (ou presque) au bon prix et que la reconstruction est commencée.

Du moins, c’est ainsi que Nick Suzuki le voit.

Questionné à savoir s'il interprète le départ de Toffoli comme le signe d'une reconstruction, Nick Suzuki répond "Yeah" #ch #rds

— Luc Gelinas (@LucGelinasRDS) February 15, 2022

Mais par la force des choses, envoyer des vétérans sous d’autres cieux fait en sorte que des gars appréciés qui mènent la charge vont être appelés à partir et laisser les jeunes derrière eux.

Selon Martin St-Louis, nouvel entraîneur du Canadien, cela fait en sorte que le leadership va retomber un peu sur les autres… dont lui.

C’est pour ça que l’entraîneur, qui trouve déjà que ça va moins vite derrière le banc et qui ne sait pas si le CH est en reconstruction ou pas, a pris le temps de parler avec Nick Suzuki et les autres joueurs.

Pourquoi? Parce que, selon lui, Tyler Toffoli était le capitaine du Canadien sans pour autant porter le « C » formellement.

« J’en ai parlé à Nick (Suzuki), comme à toute l’équipe. C’est la nature de la LNH. Tyler Toffoli était un très bon joueur pour l’organisation du CH. Après la perte de Weber, Il était probablement le capitaine sans avoir le « C ». On perd un gros morceau. » – Martin St-Louis.

— J-F Chaumont (@JFChaumontJDM) February 15, 2022

Si St-Louis a bel et bien été amené pour « évaluer le club » pour ses patrons, il n’a pas mis de temps avant de déterminer que Toffoli était un meneur.

Cela est bien différent de certaines personnes qui affirmaient que Toffoli n’était pas forcément un meneur dans la chambre. Visiblement, il avait un ascendant très important sur ses (jeunes) coéquipiers. Rappelons que Stéphane Waite a notamment affirmé qu’il ne faisait pas partie de l’ADN du club.

Cela met de la pression sur les jeunes (Cole Caufield, Jake Evans et Nick Suzuki), mais aussi sur les atouts obtenus en retour de ses services.

Forcément, le leadership de l’équipe, sans Paul Byron (jusqu’à son retour), Carey Price, Shea Weber et Joel Edmundson, en a mangé un gros coup. De perdre Toffoli après avoir vu des Phillip Danault, Corey Perry et Eric Staal quitter fera mal aux jeunes.