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Aucune équipe de la OHL ne voulait de Paul Byron en raison de son physique

Depuis son but vainqueur face aux Leafs jeudi soir, Paul Byron fait les manchettes aux quatre coins de la LNH. Son premier filet des séries 2021 a été spectaculaire et il mérite toute cette attention.

Comme mentionné hier, Paul Byron revient de loin. Cette saison, il a été soumis au ballottage à plusieurs reprises, mais aucune équipe ne semble avoir voulu de lui. Ce n’est pas que dans la grande ligue que Byron est ignoré. En effet, même lorsqu’il était jeune, l’attaquant du CH était sous-estimé.

C’est ce que Marc-André Perreault de TVA Sports nous a appris ce soir.

Le journaliste affecté à la couverture du Tricolore à la chaîne sportive nous a appris qu’aucune équipe de la OHL ne voulait de lui, car il était trop petit. Du haut de ses 5 pieds 6 pouces et de ses 140 livres mouillées, les organisations n’avaient pas nécessairement tort de ne pas vouloir de ses services. Ce n’est qu’au cours des années suivantes que Byron a prouvé qu’elles ont fait une énorme erreur. Faut dire qu’aujourd’hui, Byron n’est pas plus gros et que même avec une barbe, il ne ressemble pas à un homme de 32 ans.

Les recruteurs de la ligue de l’Ontario n’ont pas voulu donner une chance à Byron, mais un recruteur des OIympiques de Gatineau voyait beaucoup de potentiel en lui. À l’époque, Benoît Groulx était l’entraîneur des Piques et lorsque le recruteur lui a fait savoir ses mensurations, Groulx, ne voulait rien savoir, lui aussi. L’entraîneur actuel de Crunch de Syracuse dans la LAH s’est finalement laissé convaincre et ça porter fruit, car cette année-là, le petit attaquant avait récolté deux buts et six mentions d’assistance lors de la finale du Junior B. Il est important de noter que le jeune homme n’avait que 16 ans et il affrontait des gars de 20-21 ans.

Après la rencontre, le recruteur en question a immédiatement appelé Charlie Henry, le grand patron des Olympiques, et lui a dit qu’il se devait de lui faire signer un contrat. Cette signature a finalement été payante, car il a finalement joué trois saisons à Gatineau et il a été une pièce angulaire de l’équipe lors de sa conquête de la Coupe du Président lors de la saison 2007-2008. Un certain Claude Giroux était un de ses coéquipiers.

En 184 matchs dans le Vieux-Hull, Byron a récolté 211 points, dont 99 à sa dernière saison.

Et on connaît la suite : l’attaquant a été repêché au 6e tour du repêchage de 2007 par les Sabres de Buffalo, a été échangé aux Flames contre des peanuts, a été réclamé au ballottage par le Canadien et depuis, se mérite la lettre « A » sur son chandail et est père de famille. On ne peut qu’applaudir sa persévérance.

D’ailleurs, voici la réaction de ses enfants lorsqu’il a marqué son but spectaculaire :

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