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Attention aux beaux mots des espoirs

Cette semaine avait lieu le fameux combine des espoirs de la LNH, une des dernières étapes avant le prochain repêchage qui aura lieu en juillet prochain à Montréal. Cet exercice est assez important pour les équipes de la ligue puisqu’il permet d’évaluer la condition physique des joueurs.

Mais son aspect le plus important se tient à portes closes, lors des rencontres entre les espoirs et les équipes. Celles-ci permettent d’évaluer la personnalité et le caractère des jeunes. Ces discussions peuvent faire tomber en amour avec un joueur, comme elles peuvent grandement nuire à l’évaluation que l’équipe fait de lui.

C’est aussi l’occasion de (beaucoup) parler aux médias. C’est le moment parfait de « vendre sa salade » et les joueurs en sont totalement conscients. Avec certaines réponses bien ficelées, ils peuvent facilement mousser leur candidature auprès des partisans.

Lorsqu’une équipe comme Montréal obtient le premier choix et que les médias locaux se rajoutent au jeu, cela crée une tempête parfaite. C’est exactement ce dont nous avons eu droit aujourd’hui.

Voici quelques exemples:

Sans rien enlever à ce que ces joueurs disent, ce sont des réponses plutôt faciles. N’importe quel espoir qui veut être repêché par le Canadien va parler de sa glorieuse histoire et promettre que s’il est repêché, il aidera le club à gagner des Coupes Stanley. Il permet aux partisans de rêver en imaginant un trio fictif explosif.

Hier, mon collègue Charles-Alexis Brisebois rapportait que Jonathan Lekkerimaki pensait qu’il devait être mentionné dans la même phrase que Wright ou Slafkovsky.

Tel que Mathias Brunet l’explique dans sa chronique d’aujourd’hui au 91.9 Sports, il ne faut pas se fier à ces paroles.

En effet, les équipes ne prennent pas en compte ces citations lors de leur évaluation. Ils se fient à leurs conversations avec les joueurs et à ce qu’ils entendent des gens proches des jeunes.

Brunet cite notamment Michael McCarron qui, lorsqu’il avait été repêché en 2013, se targuait comme étant un Milan Lucic plus offensif. On connait la suite…

Il parle aussi d’Oli Juolevi qui se disait de loin le meilleur défenseur de la cuvée 2016. Mikhail Sergachev, Charlie McAvoy, Samuel Girard et Jakub Chychrun (entre autres) ont tous été choisis la même année et connaissent de bien meilleures carrières.

Chaque espoir prétend être le meilleur et promet plein de belles choses. Bien que ce soit difficile à faire, il faut ignorer ces belles paroles le plus possible au lieu de créer une avalanche de rumeurs et d’excitation.

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