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Andreï Markov reçoit des critiques brutales en marge de son congédiement par le Spartak de Moscou

C’est quelque chose d’assez bien documenté : Andreï Markov n’est pas le gars le plus bavard sur terre. Lors de son passage avec le Canadien de Montréal, nous en avons eu des centaines d’exemples avec ses nombreuses réponses laconiques. Mais on s’y était fait et on se disait tous qu’il était comme ça et qu’on ne pouvait pas vraiment le changer. Au pire, en tant que journaliste, tu allais simplement voir un autre joueur et le problème était réglé.

Mais selon site Sport-Express.ru, il semblerait que l’attitude de Markov était problématique à plusieurs niveaux et que ce serait ce qui a mené à son congédiement de son poste d’entraîneur adjoint avec le Spartak de Moscou dans la KHL.

Le texte est explicite et très dur envers l’ancien défenseur. Avec l’aide de mon ami Google Translate, puisque je ne parle pas le russe malheureusement, je vais tenter de vous dévoiler un maximum d’éléments présents dans l’article.

Tout d’abord, on y indique que Markov aurait demandé à se faire donner un poste prestigieux dans la KHL comme celui d’entraîneur-chef. Toutefois, comme il n’avait aucune expérience dans le domaine, on lui a plutôt offert de diriger l’équipe de Khimik dans la VHL, l’équivalent de leur Ligue américaine. Les dirigeants de la ligue voyaient cela comme une façon pour lui de s’acclimater au hockey qui se joue là-bas avant d’obtenir une promotion et rejoindre la KHL. L’ancien #79 aurait refusé, car ce n’était pas assez près de la capitale et prestigieux pour lui. On lui aurait alors offert le rôle d’entraîneur des défenseurs avec le Spartak, poste qu’il a accepté.

Toujours selon l’article, il semblerait que la retraite n’a pas délié la langue de Markov puisque certains joueurs de son équipe n’auraient jamais entendu sa voix durant son séjour avec eux tellement il parle très rarement. Celui qui est âgé aujourd’hui de 44 ans se contentait la plupart du temps d’être spectateur de la situation en laissant tout le travail aux autres entraîneurs.

On y dit que son attitude problématique ne daterait pas d’hier puisqu’il aurait eu l’habitude de refuser de parler en russe avec les journalistes de son pays qui couvraient les activités du Canadien à l’époque où il y était joueur.

Mon impression est que cet article est peut-être un genre de revanche envers lui pour ses agissements. Mais bien sûr, je ne peux que spéculer sur ce point.

On y avance même que la fin de l’association entre Markov et le CH aurait été très houleuse en raison de son attitude justement. Marc Bergevin lui aurait fait une offre ridicule de contrat pour le garder avec l’équipe et lui permettre de jouer son 1000e match dans l’uniforme Bleu-Blanc-Rouge.

Mais le pire dans l’article, c’est la portion suivante :

« Ce n’est pas clair comment Andreï va construire sa vie après le hockey. Mais selon un représentant du Spartak, nous voyons bien qu’il ne réalise pas encore qu’après sa carrière, personne ne va se souvenir de ses réalisations sur la glace. »

Incroyable!

Imaginez une seule seconde si un journaliste montréalais lançait de tels propos sur un joueur québécois du Canadien. Ce serait le congédiement immédiat selon moi. Mais là-bas, ça ne semble pas poser problème outre mesure. Honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser de ce texte. Je ne saurais vous dire à quel pourcentage ce qui y est raconté est vrai, mais je peux vous dire que la forme, elle, est assurément problématique. On dirait franchement un règlement de compte. Avoir été un grand joueur ne fait pas nécessairement de quelqu’un un bon entraîneur. Je pense ici à Wayne Gretzky, Maurice Richard et Jacques Plante pour ne nommer qu’eux. Est-ce que Markov était un bon entraîneur, peut-être que non, mais est-ce que ça mérite un tel traitement? Je ne pense pas. À moins, encore, qu’il ait vraiment été la personne décrite dans l’article et même là. Il y a clairement de meilleures façons de régler un conflit entre deux personnes.

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