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À quoi pourrait ressembler le Canadien en 2020, dans un monde idéal?

Le Canadien est présentement en train d’établir une base à moyen-terme pour l’équipe qu’on présentera sur la patinoire dans les prochaines années. Bien qu’on se contredise en rajeunissant le noyau tout en misant sur Carey Price et Shea Weber, cette base pourrait facilement donner une équipe très compétitive au Tricolore dès 2020.

Voici à quoi pourrait ressembler l’alignement partant de l’équipe au début de la saison 2020-2021, dans un monde idéal. 

Pour l’exercice, on se concentrera sur le top-9 offensif de l’équipe ainsi que tous ses défenseurs.

Les attaquants

Drouin – Kotkaniemi – Gallagher

Domi – Poehling – Lehkonen

Tatar – Danault – Suzuki

Alors que Jesperi Kotkaniemi (20 ans) commencera sa dernière saison sous son contrat d’entrée dans la LNH, il est logique qu’il aura été en mesure de devenir le centre #1 du Canadien. Deux saisons seront suffisantes pour qu’il s’approprie ce titre de façon convaincante.

De son côté, Brendan Gallagher (28 ans) continuera de servir au Canadien, alors qu’il écoulera la dernière année d’un contrat qui lui rapporte 3,750 millions de dollars par saison. Sur l’autre l’aile pourrait se retrouver Jonathan Drouin (25 ans), qui pourrait trouver sa chaise idéale à l’aile d’un centre très à l’aise avec la distribution de rondelles.

Ensuite, ça devient très intéressant. Le Canadien pourrait pratiquement compter sur deux deuxièmes trios. C’est donc dire que les deux unités sont interchangeables, selon l’aisance de Ryan Poehling (21 ans) au centre. Pour le compléter de la bonne façon, lui donner un ailier énergétique comme Max Domi (25 ans) semble intéressant. Il manquerait alors un peu de punch offensif au trio, d’où la possibilité d’insérer Artturi Lehkonen (25 ans) ou Nick Suzuki (21 ans) à sa droite.

Phillip Danault (27 ans) serait alors dans une chaise plus convenable, sur le troisième trio. Pour l’alimenter, un bon vétéran comme Tomar Tatar (29 ans) pourrait lui être utile, alors qu’il serait aidé d’un de Lehkonen ou Suzuki.

On peut s’entendre : ce noyau offensif a le potentiel de faire des flammèches.

Tout ça, c’est à condition qu’on doit se débarrasser de certains joueurs et que d’autres acceptent de jouer sur le quatrième trio. Dans ce scénario, on n’utilise pas Andrew Shaw, Joel Armia, Nikita Scherbak, Matthew Peca, Charles Hudon, Paul Byron, Jacob Olofsson, Jake Evans, Lukas Vejdemo, Jesse Ylonen et Joni Ikonen.

Les défenseurs

Un peu à l’image des unités à l’attaque, deux paires de niveau similaire pourraient être utilisées.

Reilly – Weber

Mete – Juulsen

Ouellet – Brook/Petry

Noah Juulsen (23 ans) et Victor Mete (22 ans) ont du potentiel s’ils sont utilisés ensemble et le Canadien semble intéressé à les développer en tant que paire, lorsque Weber sera de retour. Sur une autre paire, on pourrait évidemment compter sur le vétéran en personne, alors que Shea Weber (35 ans) pourrait être jumelé à Mike Reilly (27 ans), si ce dernier confirme qu’il est le partenaire idéal.

Une éclosion de Josh Brook (21 ans) causerait bien évidemment des maux de tête au Tricolore, puisque l’autre droitier du Canadien, Jeff Petry (32 ans), est sous contrat jusqu’en 2021. Dans ce scénario, il faudrait alors l’échanger ou être obligé de l’utiliser, laissant alors Brook dans les gradins.

Xavier Ouellet (27 ans) est pour l’instant la solution interne pour le poste de sixième défenseur, mais d’ici 2020, on s’entend que bien des choses peuvent changer. Cale Fleury (21 ans) pourrait éclore et brouiller les cartes encore plus, surtout qu’il est lui aussi un droitier.

Et ne me parlez pas de Karl Alzner. Je ne peux pas croire qu’il sera encore à Montréal, en 2020.

Autre candidat potentiel : Alexander Romanov.

Les gardiens

Sans grande surprise, Carey Price (31 ans) devrait être encore être le gardien #1 de l’équipe, alors que Charlie Lindgren (26 ans) risque de le seconder.

Qu’on le veuille ou non, le futur pourrait être assez prometteur, à Montréal. L’alignement présenté ci-haut ne devrait pas non plus causer de problèmes au niveau de la masse salariale, alors que le noyau s’annonce très jeune à quelques exceptions près. Avec une hausse du plafond salarial considérable, le Canadien n’aurait pas à s’en faire.

On parle d’une équipe qui aurait alors les ingrédients nécessaires pour se claser en séries éliminatoires… Mais peut-être aussi pour se rendre loin.

Mais bon. S’il y a un lock-out en 2020, comme prévu, ça pourrait être bien différent, entendons-nous. 

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