C’est plate à dire puisque je respecte au plus haut point l’homme, le leader et le joueur qu’est Shea Weber. Toutefois, ce type de défenseur a souvent son retour d’âge en avance en raison du style physique qu’il préconise… en plus de bloquer une tonne de lancers pendant une rencontre. Rapidement, les ecchymoses tardent à guérir, l’âge le ralentit, alors que la vitesse n’est déjà pas une force chez lui.
Avec tout ça, on peut pratiquement en conclure que son contrat monstrueux alourdit énormément la structure salariale de l’organisation. Ça devient un boulet et mine de rien, sa valeur marchande en prend pour son rhume également. À l’époque où il a été acquis par Marc Bergevin et le Canadien en retour de P.K. Subban, sa valeur n’était pas aussi élevée que Bergevin pouvait le croire.
Darren Dreger est d’avis que le contrat de 7.86 millions de dollars (en moyenne) rendrait difficile à réaliser un métier impliquant le numéro 6. D’autant plus que le principal n’a pas joué une seule rencontre depuis le 16 décembre dernier puisqu’il est blessé à un pied (et peut-être même à un genou). Au moment de composer ce billet, Weber n’est pas l’un des mannequins devant la vitrine.
L’une des raisons est peut-être simple. Bergevin est sans doute conscient que, malgré qu’il soit un guerrier renommé, il demeure également un « cap killer » comme l’a si judicieusement qualifié Dreger. En même temps, il est qualifié de « cap killer », mais il a inscrit 17 buts l’an passé. Et il a récolté 16 points en 26 matchs cette année… ce qui donnerait un total de 50 points, ramenés sur 82 matchs. Est-ce vraiment une diminution offensive flagrante?
Au final, avec un petit pas de recul, je pense davantage que c’est la longueur du contrat qui titille les directeurs généraux et non ses performances versus son cap hit. Les GM prévoient pour le futur et en ce moment, le scénario est amorcé.
Je dis ça de même, mais Carey Price deviendra également un « cap killer » à partir de l’an prochain…