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Puljujarvi pourrait-il profiter d’un changement d’air avec le Canadien?

Difficile de deviner ce qui se trame avec les Oilers, une concession qui roule avec un DG par intérim en ce moment, et dont le plan est tout sauf clair.

Vont-ils surprendre et être acheteurs? Ou peser sur le bouton RECONSTRUCTION à nouveau, malgré la présence de Connor McDavid et Leon Draisaitl?

L’autre dossier qui retient l’attention, c’est celui de Jesse Puljujarvi, qui ne prend pas son envol avec la concession albertaine.

À la défense du Finlandais, comme le souligne Scott Matla, ce n’est pas en jouant régulièrement avec Milan Lucic et Jujhar Khaira que tu peux développer ton plein potentiel. Ce à quoi j’ajouterais que son temps d’utilisation n’est pas optimal, si on regarde les chiffres de ses cinq dernières joutes disputées.


(Source : hockey-reference.com)

Bob Nicholson a dit, lors de l’annonce du congédiement de Peter Chiarelli comme DG de l’équipe, qu’il n’est pas question de sacrifier du futur pour un joueur de location court terme. Et on peut saluer cette volonté. Il y a au moins ça qui semble clair du côté d’Edmonton.

Quel est le prix à payer pour obtenir le jeune homme et ajouter un nom de plus dans la filière finlandaise du CH?

On peut deviner que Keith Gretzky va demander un retour en fonction du potentiel de Puljujarvi, un ancien 4e choix au total au repêchage. C’est un prix qui peut faire reculer certains DG.

Mais…

Avec une marge de manoeuvre de moins de 500 000$, la situation salariale des Oilers est précaire, surtout si on prend en compte les performances de l’équipe. Marc Bergevin pourrait faire baisser le prix en cédant, oui, un actif intéressant, mais en obtenant aussi un contrat onéreux.

Il y a Milan Lucic, mais la durée restante à son pacte (4 ans) ne le rend pas intéressant pour rendre service aux Oilers. Mais si Andrej Sekera accepte de lever sa clause de non-mouvement, qui sait? Racheter les deux dernières saisons de son contrat pourrait être possible.


(Source : Cap Friendly)

Si ça se concrétise, le Tricolore pourrait alors conserver le jeune homme dans son giron ou, encore, l’envoyer quelque temps à Laval pour reprendre confiance sous la férule de Joël Bouchard, comme ce fut fait avec succès dans le cas de Victor Mete.

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