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Les 30 meilleurs ailiers de la LNH : le top 10 (3/3)

Nous sommes donc déjà rendus à notre dernier de trois articles sur les 30 meilleurs ailiers de la LNH, un top 30 qui a été des plus difficiles à composer et qui a donné lieu à plusieurs choix déchirants.

Les positions 30 à 21 étaient ici.

Les positions 20 à 11 étaient

Bon, êtes-vous prêts pour le top 10?

Le voici!

10. Daniel Sedin (3) : Les Sedin sont-ils sur la pente descendante? Il est peut-être un peu tôt pour le confirmer dans l’absolu, mais je crois qu’on peut dire sans se tromper que les grandes saisons de 100 points et plus sont fort probablement choses du passé. Daniel n’a jamais été le plus grand patineur et dans une ligue de plus en plus rapide, il pourra difficilement dominer comme il l’a déjà fait. Son tir et son sens inné du jeu demeurent cependant remarquables. De nombreuses questions planent encore sur lui et son frère en séries…

9. Jordan Eberle (non classé) : Wow! Quelle entrée fulgurante dans le top 30! Après des moments inoubliables avec Équipe Canada junior, Mr. Clutch aura bientôt la chance de nous montrer ce qu’il peut faire dans des situations corsées dans la LNH avec un club qui aspire maintenant aux séries. Peu de joueurs ont des mains aussi sûres et vives que lui. Le très agile ailier dégaine à la vitesse de l’éclair et est aussi très fort sur ses jambes pour un joueur de son gabarit. Eberle joue avec passion et fait présentement son entrée parmi l’élite du circuit et il y restera pour longtemps. Le genre de gars qu’on ne détesterait peut-être pas voir à Sotchi l’hiver prochain, disons, à la droite de John Tavares…

Sera-t-il à Sotchi, en 2014?


8. Rick Nash (9)
: Il est gros, il est vite, il est fort, il est talentueux, son tir est foudroyant, ses mains sont magiques. Nash a toutes les qualités! Toutes? Non!!!! Un instant, un instant, on me souffle à l’oreille qu’il n’a pas prouvé grand-chose comme leader à Colombus et que ses preuves restent à faire en séries. À 28 ans, il a encore tout le temps du monde de nous montrer de quel bois il se chauffe à New York, dans un meilleur club, où il n’a pas à sauver le spectacle à chaque soir. Mais la pression sera quand même forte. À suivre…

7. Thomas Vanek (12) : Vanek a la réputation d’être un joueur irrégulier, mais pourquoi? Parce qu’il n’a jamais reproduit sa saison de 84 points ou parce qu’il ne semble presque jamais jouer à la hauteur de son talent? Peu importe, Vanek, grâce à un tir du poignet inimitable, est un des plus redoutables marqueurs naturels du circuit, peut-être le meilleur en ce moment, lui qui connaît un début de saison phénoménal. Seul point négatif, à 29 ans il ne traîne pas toujours pas la réputation d’un grand leader ni d’un joueur qui se défonce à tous les matchs. Pas un grand patineur, ça pourrait lui nuire en vieillissant, lui qui approche déjà la trentaine…

6. Marian Hossa
(14) : On croyait que les blessures des dernières années finiraient par le ralentir. Non, même, qu’on dirait presque le contraire! On croyait bien que la commotion que lui a infligée le subtil Raffi Torres l’an dernier l’aurait quelque peu ralenti à son retour. Encore non! Le gros Slovaque de 34 ans continue de produire à son rythme habituel d’un point par match en plus d’exceller en défensive depuis le début de la saison. Complément parfait pour Toews ou Kane, ou les deux, Hossa est la force tranquille des Hawks. Un ailier comme il ne s’en fait pas beaucoup, même s’il n’a plus le zip de ses belles années avec les Sénateurs et les Thrashers. Un cheval.

5. Zach Parise
(6) : Le nouveau membre du Wild demeure un poison autour du filet adverse. Rapide, agile, courageux, Parise est LE leader qu’attendait le Wild depuis longtemps. Est-il un joueur concession qui vaut les 98 M$ que le Wild a investi en lui? C’est très discutable, mais c’est en tout cas un marqueur de 30 buts et plus à ses 5 dernières saisons complètes dans la LNH et dans le bon environnement, c’est encore un joueur capable de produire un point par match, tout en étant efficace défensivement.

4. Martin St-Louis (4) : Un professionnel, un guerrier et tout un joueur de hockey! À 37 ans bien sonnés, St-Louis a maintenu sa position dans cette liste et est en voie de connaître une autre saison de plus d’un point par match aux côtés du prolifique Stamkos. Mais même s’il jouait avec un autre centre un peu moins talentueux, St-Louis trouverait encore le moyen d’être un des meilleurs ailiers du circuit. Même si il ne sera jamais reconnu pour son excellence en défensive, St-Louis est encore rapide, créatif, fougueux, opportuniste et toujours très discipliné sur et hors glace. Une source d’inspiration pour tous les petits (et grands) joueurs de hockey. Vainqueur de plusieurs trophées prestigieux, il devrait être intronisé à Toronto au terme de sa carrière. Yzerman l’amènera-t-il avec lui à Sotchi cette fois-ci, lui qui a toujours excellé sous pression?

3. Henrik Zetterberg (9e chez les centres) : Classé parmi les centres dans notre palmarès de l’an dernier, Zetterberg a joué plus de matchs à l’aile gauche depuis et c’est pourquoi on le retrouve parmi les ailiers cette année. Le vainqueur du Conn Smythe en 2008 est un joueur encore sous-estimé. Tout comme son « jumeau », Pavel Datsyuk, Zetterberg, 31 ans, excelle autant offensivement que défensivement, ce qui en fait un joueur rêvé pour n’importe quel entraîneur. Lorsqu’on pense à Zetterberg, on pense à un point par match et un joueur « scientifique » presque parfait. Fait partie de la crème et c’en est un autre qui excelle quand la pression est à son comble. Le joueur préféré de Wayne Gretzky!


Tsé, quand ça va bien…


2. Ilya Kovalchuk (7) : Il fait partie de l’élite depuis 10 ans déjà, et à 29 ans, il ne montre aucun signe de ralentissement. On pourrait même penser qu’après une première saison complète décevante au New Jersey, Kovalchuk est peu à peu devenu un meilleur joueur, un ailier beaucoup plus complet et engagé, moins individualiste, un leader. Fort comme un cheval (6’3, 230 lbs!), le puissant Russe, peut jouer près de 25 minutes par match sans trop de problème. Son tir est toujours aussi dangereux et son coup de patin continue de tenir les défenseurs adverses sur le qui-vive. 406 buts en 779 matchs. Un futur all-of-famers encore dans dans la fleur de l’âge. Il n’a jamais eu besoin d’un grand joueur de centre pour produire.

1. Patrick Kane (5) : On l’a essayé quelques matchs au centre l’an dernier, mais c’est vraiment à l’aile droite que Patrick Kane nous démontre toute l’étendue de son immense talent. À 24 ans, le meilleur manieur de rondelle du circuit présentement, semble vouloir prendre sa carrière plus au sérieux, lui qui, au-delà de quelques partys bien documentés, compte déjà quelques hauts faits d’armes en carrière (Trophée Calder, but gagnant en finale de la Coupe Stanley). Malgré une saison décevante l’an dernier, une première de moins de 70 points dans son cas, je pense qu’il mérite d’être au premier rang de cette liste. Lorsqu’on parle de game breakers dans la LNH en 2013, il faut immédiatement penser à Patrick Kane, un ailier très rusé qui demande la rondelle lorsque la pression est à son comble et qui plus souvent qu’autrement fera mal à ses adversaires. Complètement en feu en ce début de saison. Dans une position idéale derrière Toews qui encaisse le gros de la pression venant avec le rôle de capitaine. Impossible à déloger du top 5 avant longtemps s’il y met toute la gomme. Une créativité sans bornes.

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Voici donc votre top 30 dans l’ordre:

1. Patrick Kane
2. Ilya Kovalchuk
3. Henrik Zetterberg
4. Martin St-Louis
5. Zach Parise
6. Marian Hossa
7. Thomas Vanek
8. Rick Nash
9. Jordan Eberle
10. Daniel Sedin
11. Alex Ovechkin
12. Tyler Segin
13. Corey Perry
14. Loui Eriksson
15. Marian Gaborik
16. Jason Pominville
17. Patrick Sharp
18. Bobby Ryan
19. Phil Kessel
20. Teemu Selanne
21. Jarome Iginla
22. Patrick Marleau
23. Milan Lucic
24. Taylor Hall
25. Joe Pavelski
26. Matt Moulson
27. James Neal
28. Vladimir Tarasenko
29. Jeff Skinner
30. Dustin Brown

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