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Il est venu le temps de faire appel à Michael Frolik

Le Canadien est incapable de 1. remporter des matchs en prolongation ou en tirs de barrage et 2. coller deux victoires de suite.

Le classement de resserre et au lieu de se rapprocher des équipes devant lui, le CH se fait surtout rattraper par les équipes derrière lui.

La folie, selon Albert Einstein, c’est de constamment répéter le même comportement en espérant obtenir un résultat différent.

Dominique Ducharme est loin d’être fou. Au contraire, c’est un gars qui possède un QI bien au-dessus de la moyenne des ours.

Or, il devrait penser à changer quelque chose dans la recette qu’il concocte les soirs de match. Ça augmenterait ses chances d’obtenir un résultat différent (et durable?).

Ce petit quelque chose, ça pourrait bien être l’ajout de Michael Frolik dans l’alignement.

Marc Bergevin a fait signer un contrat à l’attaquant tchèque le 23 décembre dernier et depuis qu’il a été ignoré au ballottage (avant le premier match de la saison), Frolik a passé pratiquement toutes ses journées sur le taxi squad. Il n’a jamais été rappelé par l’équipe première et il a été jouer deux matchs avec le Rocket, deux matchs au cours desquels il n’a pas mal fait, mais où il a tout de même été blanchi de la feuille de pointage.

Quelques jours avant de se faire montrer la porte, Claude Julien prévoyait semble-t-il donner un premier match à Frolik. Cependant, il était difficile de le faire fitter sur la masse salariale de l’équipe (il n’y avait aucun blessé) et Julien a été remplacé par Dominique Ducharme.

(Crédit: Canadiens de Montréal)

Mais les choses ont changé.

Si ne pas rappeler Frolik avait un certain sens alors que le club gagnait en janvier, on ne peut pas dire que ça se défend aussi bien aujourd’hui.

Depuis qu’il a été inséré dans la formation (suite à la blessure de Joel Armia), Corey Perry est devenu un régulier. On le préfère désormais presque toujours à Artturi Lekhonen.

Perry est utile en power play (notamment devant le filet adverse) et il est à sa place sur une quatrième ligne. Ses 11 points en 22 rencontres le rendent presque indispensable à l’équipe désormais.

Perry a plus de points que Byron, Armia, Evans et Lehkonen.

Si l’on n’essaie pas Frolik, on ne saura jamais si lui aussi, il pourrait être plus utile que ces derniers dans la formation.

Oui, Frolik a d’abord et avant tout été embauché afin de palier à d’éventuelles blessures mais il n’y en a pas, des blessures à l’attaque. Est-on obligé de le faire sécher dans les estrades jusqu’à la fin de la saison?

Frolik a récolté 14 points en 57 matchs la saison dernière et 34 en 65 rencontres l’année d’avant. Ne mériterait-il une petite chance? Ne serait-ce qu’un match ou deux lors d’un programme double (deux matchs en 24 heures). Il y en aura justement un ce weekend au Centre Bell…

Avec Ben Chiarot sur la LTIR, il serait désormais facile d’activer Frolik et son contrat. Le CH peut dépasser la masse salariale de 3,5 millions $ tant que Chiarot n’est pas de retour.

Profitons de cette opportunité comptable et essayons Frolik. Au pire, ça ne marchera pas et on reviendra à la recette actuelle qui, de toute façon, ne permet pas d’aligner deux victoires. Qu’est-ce qu’on a à perdre?

Frolik vient d’avoir 33 ans. Il mesure 6’1, il pèse environ 190 livres et il est un ailier gaucher préférant jouer à droite. Il touche un salaire annuel de 750 00 $ et sera admissible à l’autonomie complète à nouveau l’été prochain. Son dernier match remonte au 7 mars 2020, soit avant la pandémie…

Non, l’effet Frolik ne devrait pas être cataclysmique. Mais si Frolik croit être en mesure d’aider le Canadien et qu’il s’est comporté de manière exemplaire jusqu’ici cette saison, pourquoi ne pas l’essayer? Au pire, ça aura juste été une belle marque de respect envers le vétéran et ça aura permis à un joueur régulier de se reposer un peu. Au mieux, ça fonctionnera et ça rapportera des dividendes.

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