Les Coyotes ont encore (et encore…) des problèmes d’amphithéâtre | Les Panthers cherchent un ailier

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Les jours se suivent et se ressemblent pour les Coyotes d’Arizona, qui travaillent encore de peine et de misère pour garder leur marché en vie dans le désert, essuyant revers après revers… après autre potentiel revers.

Les Coyotes veulent quitter leur aréna situé à Gila River – financé entièrement par les contribuables – depuis belle lurette car ce n’est pas économiquement viable comme c’est trop loin de leur base partisane et de leurs sponsors. Préférablement, ils aimeraient s’installer dans un amphithéâtre neuf en plein coeur du centre-ville de Phoenix, où l’organisation attirerait sans doute de plus grandes foules.

Le problème, c’est qu’un projet de loi qui leur procurerait 225 millions de dollars en fonds publiques pour parvenir à leurs fins reçoit une opposition farouche au Sénat de l’Arizona, et ne devrait pas amasser assez de votes pour être approuvé, selon les législateurs consultés par le AZ Central.

Donc pour récapituler, en 2015, la ville de Glendale leur a coupé l’herbe sous le pied en décidant de rompre leur bail avec le Gila River Arena, citant un conflit d’intérêt avec des anciens employés de la ville. Les Coyotes et le comté de Glendale ont fini par s’entendre en rétrécissant significativement la durée du contrat, qui expirera finalement le 30 juin 2017. Initialement, le bail signé en 2013 était d’une durée de 15 ans. Les dégâts causés par ce conflit judiciaire semblent irréversibles, car les Coyotes ont désormais la ferme intention de quitter Glendale en 2017.

Et le 6 février dernier, on apprenait que l’Université de l’Arizona s’était retirée d’un plan qui aurait vu l’équipe déménager dans un nouvel aréna à Tempe.

Au moins, sur le plan hockey, la reconstruction et le virage jeunesse entrepris par l’équipe se déroulent sans anicroches…. Euh, attendez un instant.

De quoi relancer de plus belle les rumeurs de relocalisation à Québec! La capitale nationale a bâti un amphithéâtre flambant neuf spécialement à cette fin, le centre Vidéotron. Et cela va de soi que Québec est davantage un marché de hockey que Glendale, Phoenix, Tempe, name it…

Récemment, des travaux de rénovation ont eu lieu dans les vestiaires du centre.

Bon, c’est là que je m’égare: imaginez un coup de maître de relations publiques qui verrait Eric Lindros être nommé directeur des opérations de hockey des Nordiques de Québec. Nic, tu fabules…

Les Coyotes ont aussi fait la manchette cet été pour avoir remplacé le directeur général Don Maloney par un jeune expert de statistiques avancées de 27 ans en John Chayka. Chayka pilote depuis plusieurs années déjà sa propre firme d’analyse de données, Stathletes, qui offre des services aux équipes de la LNH.

Le problème, c’est que Chayka a hérité d’un alignement moribond. Dans l’immédiat, impossible pour lui de faire des miracles. Son meilleur attaquant est Radim Vrbata; son meilleur centre, Martin Hanzal. Son alignement est parsemé de jeunes joueurs sans expérience. Et en défensive, Oliver Ekman-Larsson ne peut tout faire seul.

En rafale
– Wow! Antoine Vermette a perdu son bras de fer avec la LNH! Sa suspension est maintenue.

– Pour le Canadien, il est venu le temps de tenir sa promesse. Une chronique de Philippe Cantin. (La Presse+)

– Un adjoint des Marlies de Toronto (AHL) a été limogé au milieu de la saison. Les Leafs sont-ils satisfaits du développement de leurs défenseurs?

– La chimie Barkov-Huberdeau, en un GIF:

– Les Panthers de la Floride aimeraient faire l’acquisition d’un ailier. (TVA Sports)

C’est le fun, ne peut avoir de problème avec sa ligne de centre, hein?

–  Les Canucks prennent de grandes précautions pour que les oreillons ne se répandent pas davantage dans leur vestiaire!