Voici à quel point les attaquants du Canadien ne marquent pas (à part le premier trio)

En février, le Canadien a 11 matchs au menu en tout. Il en a déjà huit derrière la cravate.

Résultat? Une fiche de 2-6, incluant six revers lors de ses sept derniers matchs. Je ne crois pas avoir besoin de vous dire que Martin St-Louis et le groupe d’entraîneurs ne sont sans doute pas satisfaits de ça.

Mais la direction, elle… #Tanking

On se demande souvent si le Canadien a progressé, cette saison. Mais la réalité, c’est que non, le club n’a pas forcément progressé puisqu’il est exactement au même niveau que l’an passé.

Autant en 2022-2023 qu’en 2023-2024, après 57 matchs, le CH a/avait 52 points, bon pour le 26e rang de la LNH.

Évidemment, l’absence de Kirby Dach change la donne, mais il n’en demeure pas moins que le Canadien, encore une fois cette saison, n’a pas une bonne formation de hockey.

Pourquoi? Notamment parce que les bonnes équipes, elles ont de la profondeur.

Le Canadien, lui, n’en a pas. Il a un premier trio de feu (qui est plus tranquille depuis deux matchs, ceci étant dit), mais après, il n’a pas la profondeur pour espérer gagner des matchs.

Le club a 156 buts cette saison, bon pour le 27e rang de la ligue. Là-dessus, 38 appartiennent aux différents défenseurs qui ont joué à Montréal cette saison… et 51 appartiennent aux gars du premier trio. C’est quand même moins que les 52 d’Auston Matthews, mais bon.

C’est donc dire que 67 buts cette saison du CH ont été marqués par quelqu’un d’autre qu’un défenseur, que Nick Suzuki, que Cole Caufield ou que Juraj Slafkovsky. Je sais que Slaf n’a pas passé toute la saison sur le premier trio (Caufield non plus, d’ailleurs), mais c’est quand même quelque chose.

En 52 matchs, c’est à peine plus d’un but par match pour tous les autres attaquants combinés.

Depuis deux matchs, aucun attaquant n’a marqué. Et depuis le début du mois de février, on remarque qu’on est sous la barre du but par match pour les attaquants qui ne sont pas sur le premier trio.

On parle de six buts en huit matchs pour ces gars-là, de quatre buts pour les défenseurs et 14 buts pour le premier trio. Cela donne 24 buts au total et une moyenne de trois buts par match pour le club.

  • 6 février, Capitals (victoire) : Suzuki, Suzuki, Pezzetta, Slafkovsky, Slafkovsky
  • 10 février, Stars : Suzuki, Slafkovsky
  • 11 février, Blues : Suzuki, Armia
  • 13 février, Ducks (victoire) : Evans, Suzuki, Suzuki, Slafkovsky, Gignac
  • 15 février, Rangers : Evans, Slafkovsky, Caufield, Caufield
  • 17 février, Capitals : Xhekaj, Newhook, Suzuki
  • 21 février, Sabres : Xhekaj, Struble
  • 22 février, Penguins : Matheson

Remarquez que lors des deux victoires du CH dans le mois (6 février et 13 février), le premier trio a marqué sept de ses 14 buts. J’y vois une corrélation plus que directe entre leur production et les victoires.

On sait que le club, qui a perdu quatre matchs de suite pour la première fois de la saison, a une production anormalement élevée de ses défenseurs, mais le constat est clair : les joueurs de profondeur à l’avant doivent se lever. Ça commence à presser.

Compte tenu du fait que le CH a le calendrier le plus difficile de la ligue pour le reste de la saison (selon mon bon ami Tankathon), il va être temps que certains gars comprennent le message.

Et je ne crois pas avoir besoin de vous nommer des noms.

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