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Vivement Las Vegas pour des joueurs comme Hudon et Ghetto | L’énigme sur l’implication de Shea Weber

Bon après-midi!

Vivement Las Vegas

Sven Andrighetto possède des habiletés offensives qui appartiennent à la Ligue nationale. Même qu’à l’aide d’une saine combinaison de fougue et de vitesse, imaginez qu’il peut se rendre utile même lorsqu’il ne marque pas de buts.

Obligé de lui trouver un poste au sein des six premiers attaquants? Même pas nécessaire! L’employer sur le quatrième trio est en fait une solution parfaitement acceptable.

Le Suisse n’est pas affligé du syndrome Michael Ryder ou Thomas Vanek. Il n’a pas à être soumis au fameux ultimatum «top-six ou rien».

Il a connu un camp des plus ordinaires. Soit, mais on peut en dire autant de l’an dernier, et le Suisse est tout de même parvenu à prêter main forte à l’équipe au cours de la saison.

Il y a fort à parier qu’il produirait davantage que Brian Flynn, dans le même rôle. Le problème est qu’en raison d’une foule de facteurs, la LNH n’a simplement pas un siège pour Andrighetto en ce moment. Il y a d’abord la familiarité et l’expérience: les directeurs généraux sont réticents à changer leur formule pour une possible amélioration marginale et ils préféreront garder le vétéran qu’ils connaissent bien et qui se veut bien intégré au groupe de joueurs. Il y aussi le désavantage numérique: un joueur avec le profil d’Andrighetto n’a pas eu la chance de prouver sa valeur dans un tel contexte, tandis que le timide, mais cérébral Flynn est une valeur sûre à court d’un homme.

Vivement Las Vegas, donc, pour que justice soit rendue aux Sven Andrighetto et Charles Hudon de ce monde. Ils ne sont pas si loin de la LNH qu’on ne le croit. Seulement, il n’y a qu’un nombre limité de postes à travers la Ligue pour qu’ils puissent prouver une fois pour toute qu’ils ont l’étoffe pour y jouer… ou pas!

L’implication

C’est un cas qui ne cessera de me fasciner. Je m’y suis attaqué avec la plus ardente conviction cet été pour enfin trouver une réponse à ce débat épineux.

Qui est vraiment Shea Weber?

Après des heures intensives de réflexion, je ne sais pas encore. Je dois avouer que je ne sais pas où me situer, dans quel camp me positionner. Et c’est exactement pourquoi il me captive.

Des données objectives et crédibles remettent en question son efficacité défensive et en font un défenseur de première paire qui n’appartient pas à l’élite. On doit bien pouvoir conclure quelque chose de ces informations! Mais pour les têtes de hockey les plus rusées, les Mike Babcock, Barry Trotz, Bill Peters, Claude Julien et compagnie, Weber est, au contraire, le meilleur joueur à vocation défensive au monde.

Alors, qui croire? Que croire?

Andrew Berkshire a tenté d’expliquer aujourd’hui pourquoi Weber arrivait au 47e rang de son classement des meilleurs défenseurs de la LNH, construit à partir d’un amalgame de statistiques.

La raison principale est la suivante: le gros défenseur manipule la rondelle à une moins grande fréquence que la moyenne de la Ligue. Lorsqu’il la détient, il prend tout de même des décisions éclairées avec celle-ci. L’ennui c’est qu’il touche très peu au disque, alors comment avoir l’impact d’un joueur d’élite dans ces circonstances? Vous savez ce qu’on dit des meilleurs joueurs du circuit: la rondelle les suit. Weber n’exerce pas cette sorte de magnétisme.

Mais, est-ce que toucher souvent à la rondelle pour un joueur est forcément synonyme de succès? N’y a-t-il pas des exceptions à la règle? Weber, par son jeu de position intelligent, son bâton actif, sa présence physique et sa capacité à protéger les zones névralgiques n’en demeure-t-il pas moins diablement efficace s’il parvient à déléguer les tâches qui lui conviennent moins aux joueurs qui le supportent? En ce sens, le système de Michel Therrien n’est-il pas adapté à ses forces et faiblesses, puisqu’il encourage les défenseurs à faire voyager la rondelle rapidement en direction des attaquants?

Au-delà de son implication brute avec le disque, je crois que c’est la véritable question à laquelle il faut s’attarder.

Pour ma part, je n’ai pas encore trouvé de réponse. Laissons la saison régulière nous éclairer.

En rafale
– L’Impact ne doit pas laisser aller sa chance. (Radio-Canada)

– Le rétablissement de Crosby est encourageant.

– Un baptême de feu pour la recrue Matthew Barzal ce soir. (NBC Sports) #OuchOilers

– La LNH a beau évoluer, Chris Neil survit, lui! (Journal de Montréal)

– Qu’est-ce que les Blackhawks peuvent faire pour améliorer leur désavantage numérique? (NBC Sports)

 

 

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