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Que faire du deuxième trio? | Les vrais tests qui attendent Beaulieu

Bonsoir!

Que faire du 2e trio?

À la suite du match de jeudi, le collègue Brian Wilde de CTV a suggéré d’intervertir les centres numéro un et deux, afin que les deux premiers trios aient de la cohésion.

Le trio de Plekanec a effectivement été le plus faible du Canadien, face aux Sabres. Le Tchèque a été particulièrement effacé sur le plan des chances de marquer, ce qui a passablement ralenti ses ailiers.

En fait, depuis le début du camp d’entraînement, Plekanec est réduit au rôle de témoin dans les succès de ses compagnons de trio Artturi Lehkonen et Alexander Radulov. Il se replie bien, il applique soigneusement les petits détails sans la rondelle et il est en bonne position, mais il peine à s’impliquer dans la circulation du disque lorsque son équipe regagne la possession.

La proposition de Wilde n’est donc pas farfelue du tout: elle est même très raisonnable. D’autant que Galchenyuk et Radulov se sont amusés comme larron en foire durant les rares instants qu’on a daignés de les jumeler sur la patinoire.

Mais ce n’est pas parce que le passé la justifie qu’une telle décision s’avérerait concluante. Il s’agit d’un piège dans lequel Michel Therrien fait bien de ne pas tomber…. du moins, pour le moment.

Alex Galchenyuk ne cesse de prendre de la maturité depuis qu’on l’a jumelé à Max Pacioretty et Brendan Gallagher, des ailiers polyvalents qui lui facilitent le travail et le permettent de s’exprimer à sa guise, tout en l’encouragent à être assidu en défensive. Sachant que tous les astres ont dû s’aligner pour que Galchenyuk fasse définitivement son nid au centre d’une première ligne d’attaque, il ne serait pas le temps de briser ce bel élan. Toute bonne formation compte sur un excellent premier trio qui est difficilement contenu par l’équipe adverse. Le CH a présentement un bon premier trio, en plus d’un bon trio disons 2b, composé de Carr, Desharnais et de Shaw. Et que dire de l’apport de l’unité de soutien menée par Torrey Mitchell.

Une sage décision serait de demeurer patient et d’attendre que Plekanec se dégourdisse les jambes et sorte de sa torpeur. Il n’est évidemment pas un joueur flamboyant, mais je crois qu’il faut respecter son style sobre, cérébral et sans artifices en autant qu’il finisse par livrer la marchandise. Parce qu’au final, Plekanec finit toujours par livrer sa part de points. Sa contribution en offensive dans toutes les situations de jeu est indéniable.

C’est, à mon humble avis, la meilleure stratégie pour espérer miser sur quatre trios efficaces.

Les vrais tests qui attendent Beaulieu

Depuis l’amorce du calendrier préparatoire, Nathan Beaulieu est tout feu tout flamme et ne donne aucun signe de refroidissement. Sa sortie à Buffalo aux côtés de Shea Weber était des plus encourageantes. Le jeune numéro 28 a donné raison aux observateurs cet été qui avançaient que son style de jeu était complémentaire à celui du vétéran droitier.

Néanmoins, les vrais grands tests qui attendent Beaulieu seront mardi et samedi prochains, face aux Penguins et aux Bruins. Il se mesurera pour la première fois à des top-6 tenaces. À la gauche de Weber, il aura des joueurs comme Evgeni Malkin, Brad Marchand, Patrice Bergeron, David Krecji et Phil Kessel dans les pattes. Voyons voir comment il se comportera d’ici là.

En rafale
– Les Leafs ont retiré pas moins de 17 numéros ce soir, dont celui de Dave Keon! (LaPresse.ca)

Et Sundin a eu de la misère à coopérer! 

– Le Rouge et Or vient à bout des Carabins. (LaPresse.ca)

– Le directeur général des Jackets continue d’essayer d’échanger Gregory Campbell.

– Les Blue Jays ont essuyé une deuxième défaite face aux Indians. (TVA Sports)

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