Il y est des questions dont les réponses demeurent difficiles à coller à celles-ci, mais il y a également les réponses faciles, comme celle-ci : Pourquoi Jaromir Jagr n’a-t-il pas paraphé (encore) un nouvel accord dans la LNH?
Le 68 lui-même se questionne : il ne comprend pas les raisons qui poussent les directeurs généraux à ne pas lui offrir un pacte.
Pourtant, mon neveu de 10 ans est en mesure de riposter du tac au tac à ce questionnement : Jagr a de très vieilles jambes, qui sont plus lentes qu’à ces débuts (qui n’était pas les plus rapides non plus).
Pourquoi Jaromir Jagr est-il toujours sans contrat? https://t.co/Zk2B1dZRhZ pic.twitter.com/v5iabpToZd
— TVA Sports (@TVASports) July 29, 2017
La nouvelle variable dans la Ligue nationale demeure de donner la place à la jeunesse. Sans omettre que la vitesse a repris beaucoup de place. Tous les dirigeants priorisent désormais la vitesse à la robustesse. La vitesse sur patin et la vitesse d’exécution. C’est de cette façon que les Penguins ont soulevé à bout de bras deux Coupes Stanley successives. Actuellement, ils sont le modèle pour les autres GM du circuit.
Jagr a une excellente tête de hockey certes, mais s’il souhaite revenir au sein de la Ligue nationale la saison prochaine, il devra fort probablement accepter un montant inférieur aux 4 millions de dollars qu’il a empochés en 2016-17. Peut-être devra-t-il se contenter d’un salaire de 700 000$ s’il veut revenir au sein du circuit Bettman…
Shane Doan et Jarome Iginla, deux guerriers et deux gars de caractères, vivent des moments similaires à Jagr. Je vois l’un d’eux à Montréal bien avant le 68. Pourquoi? Parce que Bergevin n’aime pas Jagr… et il adore le grit.
Bref, bonne chance Jaromir!