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Une prime d’assurance permet à Wimbledon d’empocher 141 millions $

Très peu de sports professionnels s’étaient préparés pour une pandémie à travers le monde. Pourtant, les experts de la santé étaient nombreux à dire que ce n’était qu’une question de temps avant qu’une pandémie en vienne à frapper la planète et le sport du sport inclusivement.

Certains circuits comme la LNH s’étaient créées un fonds d’urgence mais au mieux, celui-ci parviendra à couvrir quelques frais durant l’arrêt des activités. Il ne remplacera pas les revenus non engrangés suite aux annulations d’activités prévues à l’horaire.

Mais le tournoi de Wimbledon, lui, paye une prime d’assurance annuelle de deux millions $ depuis 17 ans afin de se couvrir contre une éventuelle pandémie. Cette prime leur assurera donc des revenus de 141 millions $ cette année, même si le tournoi a été annulé. 34 millions $ pour en recevoir 141 millions, j’appelle ça une bonne dépense…

Il y a fort à parier que la prime annuelle (à débourser) sera plus élevée l’an prochain…

À la base, on parle d’une prime d’assurance à laquelle le tournoi de Wimbledon a fait ajouter en 2003 une clause sur le risque de devoir annuler l’événement en raison d’un virus comme celui du SRAS.

On ne sait toujours pas si les joueurs/joueuses toucheront une partie de cet argent, mais il y a matière à penser que non. Si les organisateurs conservent tout l’argent, on pourra dire que ce sont encore une fois les athlètes qui y goûteront le plus.

Allan Walsh, un agent de joueurs dans la LNH réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche, a indiqué hier après-midi que la LNH n’a pas cru bon payer une prime (peu élevée selon sa compréhension des choses) afin de se protéger contre une éventuelle pandémie. Elle en avait le choix.

Les équipes de la LNH ont aussi décidé de ne pas contracter d’assurances pour une pandémie virale. On réalise aujourd’hui à quel point de bonnes assurances peuvent être un must, autant pour un citoyen que pour une entreprise.

On comprend mieux pourquoi la LNH tient tant à terminer sa saison régulière et à disputer des séries… quitte à le faire sous forme de tournoi confiné au mois d’août! Si elle avait pris les assurances adéquates, elle aurait probablement un tout autre discours. Mais là, elle tente par tous les moyens d’aller chercher la totalité des revenus de diffusion et de commanditaires qu’elle peut trouver.

On dirait l’histoire des trois petits cochons. Wimbledon étant celui avec la maison de briques et la LNH, la maison en paille.

À noter que Roland-Garros et l’US Open n’ont pas souscrit ce genre d’assurances eux non plus.

Pas plus que les autres ligues majeures nord-américaines.

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