Arpon Basu a livré un roman sur Twitter plus tôt aujourd’hui. Puisque ce réseau ne permet que 140 caractères par publication, il a dû pondre une dizaine de tweets afin de raconter son récit. Lors de la finale de la Coupe Stanley, Basu s’est entretenu avec le nouveau/ancien joueur des Canadiens de Montréal. Une discussion qui allait traiter entre autres de Nico Hischier et du hockey suisse.
A little story about Mark Streit. I had to interview him for a story I did on Nico Hischier and Swiss hockey during the Cup Final.
— Аrpon Basu (@ArponBasu) July 25, 2017
Lors de cette journée, c’était un jour de match pour les Pens, Basu a pris soin de demander à l’organisation s’il pouvait jacasser avec le défenseur. La réponse fut évidemment positive. Un matin où les joueurs ont patiné et où ils ont eu un lourd entraînement. Dans le cas de Streit, il s’exerçait avec les gars de la Ligue américaine et les joueurs rayés.
Une fois cet entraînement conclu, Basu cherchait Mark Streit à travers les joueurs et il n’y était pas. Le vétéran de 39 ans, qui joue dans la grande ligue depuis 11 ans, était en train d’exécuter des tours de patinoire supplémentaires. Il était le seul joueur du groupe à faire du temps supplémentaire, qui a duré environ 20 minutes.
After about 45 minutes, I noticed the Penguins were leaving the ice, and then saw them walk into the room one by one.
— Аrpon Basu (@ArponBasu) July 25, 2017
Streit, a 39-year-old veteran, was the only player on the ice and did those laps for another 15 or 20 minutes after everyone else was done
— Аrpon Basu (@ArponBasu) July 25, 2017
Streit est arrivé en sueur, l’eau lui coulait le long du visage, mais il n’a demandé que quelques minutes au journaliste afin de s’éponger un brin. Le numéro 32 s’est livré à une discussion de 20 minutes, où les sujets touchés étaient Hischier, le hockey en Suisse et son rôle de pionnier pour son pays.
Je retiens deux choses de cette histoire :
1. Streit demeure un travailleur acharné, qui n’a pas peur de faire du temps supplémentaire.
2. Il a pris la peine de s’excuser d’avoir fait attendre le journaliste dans un couloir froid.
At the end, I thanked him for his time, and he apologized for making me wait. I repeat, HE APOLOGIZED FOR MAKING ME WAIT.
— Аrpon Basu (@ArponBasu) July 25, 2017
Dites-vous que c’est un autre leader qui se joint au Canadien et que son non-verbal est fort probablement plus enjoué que celui du 79.