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Une éthique de travail déficiente qui pénalise Nikita Scherbak

Combien de fois a-t-on répété que le Canadien était une équipe différente, cette saison ?

Les succès du club passeront inévitablement par une extrême solidarité entre les joueurs : tout le monde doit mettre sa pierre à l’édifice.

Les moindres élans d’individualisme ont été révoqués durant l’entre-saison, avec entre autres le départ d’Alex Galchenyuk.

Bref, le Tricolore a réussi à se bâtir une identité bien singulière. Des joueurs petits (mais rapides) constituent un alignement où l’éthique de travail est maître. Les patineurs ont désormais des consignes claires qu’ils appliquent à la lettre grâce à un système rondement mené.

Il n’empêche qu’un certain type de joueur est capable de se fondre dans le système de jeu bleu-blanc-rouge. C’est pour cela que Max Pacioretty et Alex Galchenyuk sont partis, pour laisser de la place à Tomas Tatar et Max Domi.

Ils ne sont peut-être pas les plus grands, mais ces derniers se démarquent par leur éthique de travail et leur talent.

Malheureusement, Nikita Scherbak ne possède pas les qualités nécessaires afin d’évoluer pour une équipe dont l’identité est centrée sur un effort sans relâche durant (au moins) soixante minutes.

Ça ne veut pas dire qu’il n’aura plus aucune chance à l’avenir dans la LNH. Mais à Montréal, il semble que cela ne marchera tout simplement pas.

Et pour l’instant, son éthique de travail ne plaide absolument pas sa cause.

Soyons d’accord : l’ailier droit possède des habilités exceptionnelles. Il est pétri de talent.

Ceci étant dit, Marc Bergevin et ses sbires ont établi une ligne directrice durant l’été et ce type de joueur ne cadre pas dans les plans.

Il est cependant dommage que le jeune n’ait pas obtenu sa chance. Laisser Matthew Peca au centre d’un quatrième trio est respectable. Il a un potentiel intriguant et le petit attaquant n’est pas mauvais depuis le début de l’année, ne surprenant pas non plus outre mesure.

C’est bien différent pour Nicolas Deslauriers et Andrew Shaw. Ces deux garçons ne réussissent pas à maintenir une cadence respectable. Si ton quatrième trio ne marque pas, il faut au moins que celui-ci entretienne un certain momentum

Avant de définitivement laisser tomber dans le cas de Nikita Scherbak, Claude Julien devra lui octroyer une dernière chance. Tout le monde a eu l’opportunité de se faire valoir. Et ça ne devrait pas être différent pour le jeune russe…

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