Un entraineur est persuadé que Michel Therrien a toujours sa place dans la LNH

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Un vieil adage dit que la tâche principale d’un entraineur est de soutirer le meilleur de chacun de ses athlètes.

Présentement, quel joueur du Canadien performe au-delà des attentes?

Max Pacioretty ne marque pas, Jonathan Drouin et Alex Galchenyuk se cherchent tandis que Jeff Petry et Karl Alzner retombent tranquillement dans leurs mauvaises habitudes…

D’accord, la production offensive de Brendan Gallagher est plutôt impressionnante. Tomas Plekanec offre également une belle stabilité au CH…

On ne parle pas ici de deux attaquants difficiles à diriger! Pour espérer gagner plus de parties, le Canadien doit miser sur des performances à plein régime de ses meilleures armes offensives!

Qu’on le veuille ou non, Max Pacioretty a connu quatre campagnes de 30 buts et plus sous les ordres de Michel Therrien. Avant son congédiement et une blessure inattendue, Alex Galchenyuk trônait au centre du premier trio du Canadien avec une récolte de 23 points en 25 rencontres. Pour le meilleur et pour le pire, force est d’admettre que l’ancien entraineur savait sur quels boutons appuyer pour faire performer ses vedettes à l’attaque…

Loin de moi l’idée de vous amener à croire que Therrien est un meilleur entraineur que Claude Julien : les critiques à son sujet sont simplement excessives.

L’entraineur actuel des Blues de Saint-Louis, meilleure équipe de l’Ouest, persiste et signe : Michel Therrien a sa place dans la LNH.

Il faut dire que Mike Yeo ne s’exprime pas dans la pleine objectivité lorsqu’il décrit celui qui l’a embauché à titre d’adjoint avec les Penguins en 2006. Il ne se défile toutefois pas devant les nombreux défauts de Therrien, dont les méthodes archaïques et irrespectueuses ont été pointées du doigt par Daniel Brière. Avec justesse, il souligne toutefois qu’instaurer une culture gagnante dans la Ligue nationale ne se fait pas toujours avec des gants blancs…

Sauf qu’à un certain point, même si le cadre de travail en question est une chambre de hockey, un patron doit tenir compte d’un certain seuil de respect avec ses employés. Même si certains considèrent que les pratiques de Therrien étaient éthiques, elles ne sont clairement pas adaptées au hockey d’aujourd’hui.

L’approche agressive a certainement permis à Michel Therrien d’inculquer une structure gagnante. Cependant, après plusieurs campagnes, le degré de tolérance des joueurs face à ses pratiques diminue et l’entraineur perd peu à peu l’intérêt de ses troupes…

Suite à une saison catastrophique, les Panthers auraient-ils dû embaucher Michel Therrien pour quelques saisons? Celui-ci aurait probablement pu amener une discipline qui n’existe actuellement pas au sein de l’équipe…

Difficile de croire qu’à ce point-ci, sa gestion des Panthers aurait été pire que celle de Bob Boughner…