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Un désavantage numérique qui fonctionne à plein régime

On peut retenir plusieurs éléments positifs de ce parcours féérique en séries éliminatoires du Canadien de Montréal. Que ce soit les performances de Carey Price, ou bien la contribution incroyable des jeunes joueurs de l’équipe, presque tout est positif.

L’élément positif magistral dans ces séries chez le CH est la tenue du désavantage numérique. En effet, ce dernier fonctionne à plein régime depuis le début des séries.

Le tricolore n’a pas concédé de buts à l’adversaire en désavantage numérique depuis dix matchs. Le CH est donc sur une séquence de 25 infériorités numériques sans allouer de buts. C’est assez impressionnant comme rendement pour une équipe qui a éprouvé toute sorte de difficultés dans de pareilles situations durant la saison régulière. En effet, le CH était généralement dans les bas-fonds de la LNH en ce qui a trait le pourcentage de réussite de l’infériorité numérique.

En séries, c’est tout le contraire, alors que le tricolore est au premier rang avec un pourcentage de 92.7.

Ce qui est encore plus frappant lorsque l’on regarde le rendement du CH en désavantage numérique, c’est le fait que ce dernier a récolté quatre buts à court d’un homme en séries, alors qu’il en a accordé que trois. Le tricolore a donc un différentiel de +1 à 4 contre 5.

La question est donc qu’est-ce qui a bien pu changer dans le jeu du CH pour qu’une telle amélioration soit observée?

Eh bien Luke Richardson a tenté de répondre à la question.

« Je ne veux pas nous trouver d’excuses, mais cette saison, avec le peu de temps d’entraînement, et même peu de temps pour en discuter, alors qu’il y avait tant de choses qui se passaient – incluant un changement d’entraîneur – on a essayé de travailler sur le désavantage numérique comme on pouvait. Mais je pense qu’on s’est bâti une confiance à la fin de la saison. Ça se voit maintenant et c’est vraiment au mérite des joueurs qui font le travail. » – Luke Richardson

Le travail collectif des attaquants et des défenseurs variés participant au désavantage numérique y est donc pour beaucoup.

En effet, comparé aux autres équipes, le CH compte une très grande quantité de joueurs aptes à jouer à court d’un homme. En effet, Dominique Ducharme en avait déjà fait mention en expliquant qu’il peut utiliser une très grande variété de joueurs en désavantage numérique. Ceux que l’on voit fréquemment sont chez les attaquants Joel Armia, Paul Byron, Phillip Danault, Artturi Lehkonen, Nick Suzuki, Tyler Toffoli ainsi que Jake Evans (avant qu’il soit blessé bien sûr), et chez les défenseurs Ben Chiarot, Shea Weber, Joel Edmundson, Jeff Petry et Jon Merrill.

Bref, le Canadien bénéficie d’une infériorité numérique qui roule comme sur des roulettes, et qui est donc complémentaire à ses succès.

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