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Un ancien du CH organise un party «Coupe Stanley» sans distanciation qui fait jaser

Nous vivons tellement longtemps dans un contexte de pandémie que l’absence de distanciation sociale dans des émissions/films qui ont été tournés avant la crise crée un malaise subconscient chez moi. Nous sommes tellement conditionnés à porter un masque et à respecter nos distances que toute autre pratique nous semble franchement anormale.

Néanmoins, ce n’est pas comme ça partout – particulièrement aux États-Unis. Et le monde du sport ne se sauve pas de la controverse.

Il y a eu l‘incident Justin Turner, dans la MLB, et les joueurs du Lightning qui ont fait boire des partisans dans la Coupe Stanley.

Aujourd’hui, c’est Jeff Halpern qui sème la pagaille avec un party Coupe Stanley qui fait énormément jaser.

L’ancien du Canadien, désormais entraîneur-adjoint au sein du staff de Jon Cooper, a tenu un rassemblement privé de 50 personnes durant lequel la distanciation n’a pas du tout été respectée. Notez que la fête avait lieu à l’extérieur, sur une plage.

(Crédit: TMZ)

Plusieurs personnes ont bu tour à tour dans la Coupe – et les contacts physiques n’ont pas été limités. Aucun effort n’a été pris pour désinfecter le trophée.

En 2019, de telles images passeraient dans le beurre. En 2020, en contexte de pandémie et de crise sanitaire mondiale, ça passe un peu moins.

Sans vouloir s’acharner, SURTOUT lorsque tu habites en Floride. Dimanche, l’État a annoncé 10 000 nouveaux cas de COVID-19 (un sommet depuis plusieurs mois) portant le total à 885 000 cas e 17 000 morts.

Ce n’est pas avec de tels rassemblements que la pandémie sera freinée, il faut l’avouer.

C’est donc une petite controverse qui est semée par Jeff Halpern. On a tous hâte de pouvoir fêter avec une quarantaine/cinquantaine de personnes… Mais ce n’est tout simplement pas responsable. Même si théoriquement, c’est permis par l’État de la Floride!

30 emplois perdus
Gagner la Coupe Stanley n’est pas gage de succès financier. Le Lightning a engrangé des pertes significatives et a été forcé à supprimer 30 emplois (moins de 10% de leur effectif) à travers leurs bureaux. Sans surprise, les opérations hockey n’ont pas été affectées.

Le propriétaire Jeff Vinik a avoué que l’équipe perdait un «sh*tload» d’argent, mais que ce n’est rien comparé à la situation de millions d’habitants.

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