Analyses

« Tu ne gagneras jamais en séries avec Auston Matthews » – Tim Peel

L’honteuse élimination annuelle des Maple Leafs de Toronto s’est produite hier soir, alors que les Panthers ont mis fin à la série après seulement cinq matchs.

Cette élimination n’aura peut-être pas eu lieu en première ronde (souvent lors d’un match numéro 7) comme c’était le cas depuis 2004, mais elle demeure une élimination qui fait très mal à Toronto et qui risque d’avoir de lourdes conséquences.

En effet, encore une fois les Leafs avaient une équipe sur papier capable de remporter les grands honneurs, mais elle a encore trouvé le moyen de décevoir, même si elle a passé une ronde.

Les gros canons des Leafs ont obtenu leur bonne part de points, mais ce, uniquement en première ronde.

Face aux Panthers, ils ont été complètement absents.

(Crédit: NHL.com)

On remarque surtout les horribles performances de deux joueurs, soit John Tavares et Auston Matthews.

Dans le cas de Matthews, il a encore une fois été au cœur des critiques lors de ces séries, et il le sera encore pour tout l’été à Toronto.

Pourquoi?

Parce qu’encore un fois, la vedette des Leafs s’est écroulée en séries éliminatoires, dès que c’est le temps d’élever son jeu d’un cran et de démontrer plus d’intensité.

L’ancien arbitre de la LNH, Tim Peel, ne s’est d’ailleurs pas gêné pour dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas.

Tu ne gagneras jamais avec Austin Matthews dans ton équipe. Il n’a pas ce qu’il faut pour jouer en séries. Il est trop mou. – Tim Peel sur Twitter

C’est très cru de la part d’un ancien arbitre de la LNH, mais c’est également très vrai.

Comment est-ce possible de gagner en séries avec un joueur comme Auston Matthews?

Le numéro 34 des Leafs trouvera toujours le moyen d’amener son équipe en séries en connaissant une excellente saison régulière (avec 60 buts par exemple), mais ensuite il décevra toujours lors du tournoi printanier.

Son manque d’intensité et également son manque d’engagement étaient flagrants face aux Panthers.

Il ne semblait jamais dérangé par le fait de perdre ou de se prendre un but.

Oui, Matthews est reconnu pour être un joueur qui démontre peu ses émotions, mais il y a une limite.

On dirait vraiment plus quelqu’un avec une attitude de « je m’en fous » que simplement quelqu’un de discret.

Ce n’est plus une surprise pour personne, et ce, même à Toronto.

Matthews n’est pas un joueur de séries, et il ne le sera jamais. Il lui manque ce quelque chose qui fait des Sidney Crosby, des Nathan MacKinnon, des Leon Draisaitl et même des Matthew Tkachuk des joueurs aussi performants en séries.

Ils sont capables d’amener leur jeu à un autre niveau, ce que Matthews n’est pas en mesure de faire.

Je sais que vous allez me dire que Matthews a récolté 11 points (cinq buts et six passes) en 11 matchs.

C’est plus que respectable sur papier, mais quand on regarde l’ensemble de l’œuvre, Matthews n’en donne vraiment pas assez.

Bref, il sera vraiment intéressant de voir quelles têtes rouleront à Toronto au cours d’un été qui risque d’être déterminant pour la suite des choses.

C’est probablement le début de la fin à Toronto pour cette équipe, et Matthews pourrait très bien partir.

Il n’a pas l’air d’être un gars qui resignera avec les Leafs dans un an lorsque son contrat viendra à échéance.

Donc, si les Leafs ne veulent pas le perdre pour rien sur le marché des joueurs autonomes, l’échanger cet été pourrait être une option.

Le dossier de l’américain de 25 ans demeure donc à suivre de très près.

En Rafale

– Effectivement.

– À lire.

– Qu’est-ce qu’on retient du premier match de la finale de la LHJMQ?

– À ne pas manquer aujourd’hui.

– Mise à jour de l’échange de Tony DeAngelo.

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