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Le top 6 des Canadiens clairement incomplet | En rafale

Avant toute chose, j’aimerais souhaiter une excellente fête des mères à toutes les mamans qui font partie des lectrices du site. J’ai une pensée spéciale à la mienne et à mon épouse évidemment. On ne doit jamais oublier toutes les fois où elles nous ont trimbalé d’un endroit à l’autre pour qu’on puisse pratiquer notre sport favori sans jamais se soucier de comment on allait y arriver.

Je vous embrasse!

 

Afin de comparer les équipes entre elles sur papier, la majorité des observateurs vont jeter un œil à la composition du top 6 des attaquants, du top 4 à la défense ainsi que l’identité du gardien de buts numéro 1. Bien que cette façon de faire pose de sérieuses lacunes, elle nous donne souvent une bonne idée des forces en présence.

Je ne m’attarderai pas aux défenseurs dans ce texte-ci, mais plutôt aux attaquants.

Qu’est-ce qu’un attaquant top 6?

Mais avant d’aller plus loin et d’établir la qualité du top 6 d’une équipe, il faut se demander : est-ce qu’on évalue bien ce qu’est un attaquant top 6 dans la LNH?

Trop souvent on peut lire que tel joueur ou tel autre est ou n’est pas de niveau top 6. On va même plus loin en disant que ce même joueur est assez bon pour un deuxième trio, mais pas pour un premier. Établissons d’abord une chose : la notion de premier et deuxième trio est souvent assez floue. À Chicago, le premier trio est celui de Kane ou celui de Toews? À Pittsburgh, celui de Crosby ou celui de Malkin? Et à Boston, celui de Krejci ou celui de Bergeron?

Les équipes qui ont de la profondeur sont en mesure d’éparpiller leurs meilleurs éléments un peu partout. Ainsi, les équipes dominantes misent souvent sur trois trios en mesure d’offrir une contribution à l’attaque. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant qu’il y a des marqueurs de 30 buts aux deux ailes de chacun de ces trios, ni qu’un centre digne d’Équipe Canada en soit le pivot. Mais bien que le trio en question constitue une menace offensive sérieuse.

Question d’établir les bases de la discussion, Lars Eller ne pivotera jamais un trio considéré comme une menace offensive sérieuse.

J’ai préparé un tableau établissant les moyennes pour les six principaux attaquants de chacune des 30 équipes de la LNH. Les moyennes ont été établies en utilisant les six attaquants ayant disputé au moins 40 parties en 2015-2016 et ayant le plus haut temps d’utilisation par match de leur équipe à la fin de la saison. Il est clair que certains attaquants qui ne jouent pas en infériorité numérique peuvent avoir un temps d’utilisation inférieur à d’autres malgré qu’ils aient plus de punch offensif, mais il fallait établir une limite pour évaluer les joueurs étant donné que la composition des trios est loin d’être figée dans la grande majorité des équipes.

À noter que certains joueurs top 6 (Boedker et Perron par exemple) ont été acquis par voie de transaction (oui, ça se peut!!). Leurs statistiques ont été compilées pour l’équipe avec qui ils ont terminé la saison, même s’ils ont disputé moins de 40 matchs avec cette équipe. D’où les moyennes de matchs joués qui peuvent sembler basses pour certaines équipes.

top 6

Vous remarquerez en analysant ce tableau que les joueurs qui forment le top 6 des Canadiens sont en bas de la moyenne dans toutes les catégories, mais surtout qu’à part les joueurs des Hurricanes, ils sont ceux qui ont passé le moins de temps sur la glace de toute la LNH cette saison.

Ce qui est également intéressant à constater, c’est que seulement deux joueurs des Canadiens ont obtenu un temps de jeu supérieur à la moyenne d’un top 6 de la LNH cette saison, soit Pacioretty et Plekanec. En ce qui concerne la moyenne de points par match toutefois, quatre attaquants ont des statistiques supérieures à la moyenne : Pacioretty (0,78), Gallagher (0,75), Galchenyuk (0,68) et Plekanec (0,66).

Je vous laisse tirer vos propres conclusions à la lecture de ce tableau, mais il est clair qu’il manque au moins deux attaquants dans le top 6 des Canadiens. Et à mon avis, on pourrait même dire trois, sachant que pour être dans le top 10 de la LNH, les attaquants top 6 des Canadiens devraient viser une moyenne supérieure à 0,7 points par match.

Est-ce qu’un de ces joueurs proviendra du repêchage de 2016? Ce serait surprenant pour octobre prochain du moins. Mais une chose est certaine, Bergevin doit absolument trouver une façon de signer un joueur autonome de qualité ou procéder à une transaction s’il veut que son entraîneur ait des munitions pour faire son travail.

En rafale

– Victoire facile du Canada face à la Hongrie

– Ça a été plus difficile pour les Russes.

– Grosse victoire de David Lemieux hier soir à Vegas.

– Deux joueurs canadiens avec l’équipe du Belarus.

– Bonne entrevue avec le futur top 6 Charles Hudon.

 

 

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