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Tomas Tatar pourrait être de retour à Montréal l’an prochain

Depuis son arrivée à Montréal, Tomas Tatar a gagné le cœur des partisans montréalais. Celui qu’on surnomme affectueusement Tuna semble se plaire dans la métropole et, en compagnie de Phillip Danault et Brendan Gallagher, forme un trio extrêmement productif depuis bientôt trois ans.

Pour un joueur qui devait être un atout complémentaire à Nick Suzuki dans la transaction qui a envoyé Max Pacioretty avec les Golden Knights, une production de 139 points en 178 matchs avec le CH n’est pas négligeable.

Or, le problème dans le cas de Tatar, c’est que son autonomie survient à un bien drôle de moment pour le Canadien. L’équipe a beaucoup dépensé durant la dernière saison morte, et avec Jesperi Kotkaniemi et Nick Suzuki qui verront leurs contrats d’entrée venir à échéance sous peu, Marc Bergevin devra être plutôt créatif pour s’entendre avec le Slovaque. Avec Danault qui doit lui aussi signer un nouveau pacte, Tatar semble être celui qui risque de devoir quitter.

Toutefois, avec la situation actuelle, il y a quelque chose qui commence à se dessiner : il n’est pas impossible de voir Tatar revenir à Montréal, et ce, à long terme.

Arpon Basu et Marc-Antoine Godin ont d’ailleurs soulevé ceci dans leur « Calepin » hebdomadaire.

Pour en revenir à Tatar, il faut tout d’abord établir le fait qu’il sera très difficile pour les joueurs qui ne figurent pas parmi l’élite de la LNH de faire sauter la banque l’été prochain. Plusieurs propriétaires ont peur de sortir le chéquier devant une situation aussi instable, et ils y repenseront à deux fois avant de le faire pour des joueurs qui ne changeront pas drastiquement leur alignement.

Bref, ce que les deux excellents journalistes d’Athlétique Montréal soulèvent, c’est que dans le cas de Tatar, il sera difficile pour lui de parapher un contrat de cinq ans pour cinq millions de dollars, une entente qu’il aurait probablement obtenue aisément en temps normal. Or, maintenant qu’on sait que le plafond salarial sera fixe pour quatre ans (au moins), les agents de joueurs recommandent à leur client de s’assurer un peu moins d’argent, mais à plus long terme.

Je pense que vous voyez où je veux en venir.

Le cas de Tyler Toffoli est un exemple frappant. Les deux ont des profils très similaires, ce qui peut permettre d’établir un comparatif dans le cadre de négociations contractuelles. Toutefois, Toffoli n’a pas obtenu mieux qu’une entente de quatre ans pour 4,25 millions $ par année. Et on parle ici de la seule entente qui lui ait été offerte qui était d’une durée supérieure à deux ans.

Comme la situation est encore moins ensoleillée aujourd’hui qu’elle ne l’était au moment où Toffoli s’est amené à Montréal, rien ne garantit que Tatar pourra même recevoir une telle offre. S’il commande un salaire annuel inférieur à quatre millions, le CH aurait alors une chance de revoir Tuna dans l’uniforme bleu-blanc-rouge en 2021, et peut-être même à long terme.

Bref, attendez-vous à voir plusieurs joueurs signer à rabais durant la prochaine période des agents libres. Tatar et Phillip Danault pourraient faire partie de cette liste, et qui sait, peut-être que les deux signeront de nouveaux pactes avec le Canadien avant le début de la prochaine campagne, une possibilité qui semblait pourtant impossible il y a quelques semaines à peine.

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