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Les «talkshows» d’antan étaient musclés… | Farnham avant Matteau?

Je suis tombé sur quelque chose, hier soir. Une vidéo qui m’a fait bien rire.

L’ancien entraîneur du Canadien, Jean Perron qui se fait complètement lyncher sur les ondes de l’émission 110% par… un jeune François Gagnon ô combien fougueux!

https://www.youtube.com/watch?v=tgKWhX8mBIY

Dans une collaboration spéciale avec La Presse, Perron rapporte une bisbille dans le vestiaire. Donald Audette et Yanick Perreault seraient mécontents… Joé Juneau aurait mal fait son rôle de leader… Même que Perreault aurait fait mine d’être malade.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ses informations ont été remises en question. Le pauvre Perron se fait carrément démolir par les intervenants sur le plateau.

Il y a cette phrase particulièrement assassine…

«Quand t’as gagné la Coupe Stanley, tous tes joueurs riaient de toi. Dans ta face et dans ton dos!»

Ouch.

Suis-je le seul à avoir été pris de court par l’intensité et le «caractère» de Gagnon sur le clip? À l’Antichambre aujourd’hui, on observe exactement le contraire. Gagnon est la présence calme, presque stabilisatrice, dans les débats qui s’exprime respectueusement et laisse place aux divergences d’opinions.

À noter que Perron a continué ses interventions au 110% après l’incident, mais il l’avait presque incité à quitter à l’époque

Décidément, on ne s’ennuie jamais avec Perron sur un plateau de télévision… Voici un autre bijou dégoté sur Youtube: «Le problème avec les Russes, c’est qu’ils ne sont pas faciles à pénétrer.»

Ah bon!

Bobby Farnham avant Matteau?  

S’il y a quoi que ce soit, c’est davantage la philosophie derrière la signature de Bobby Farnahm que son acquisition elle-même qui frustre les partisans.

Un joueur de caractère… Un agitateur qui dérange…

Cela laisse entendre que Bergevin et Therrien perçoivent que leur équipe était trop fragile entre les deux oreilles, et qu’il s’agit de l’explication rationnelle à la débandade.

À la rigueur, on peut accepter une mauvaise année. C’est quand on ne réussit pas à mettre le doigt sur la vraie source du problème que c’est problématique. Le problème, on le sait, c’est être capable de se débrouiller sans un foutu gardien élite, comme toutes les équipes sérieuses sont en mesure de le faire.

Mais quand on veut bien analyser Bobby Farnham, le joueur, on note certains éléments positifs. Son équipe accorde trois lancers de moins par tranche de 60 minutes lorsqu’il est sur la glace… Elle montre un meilleur différentiel de buts avec lui que sans lui. Et par-dessus tout, Farnham a inscrit huit filets en seulement 50 matchs, sans une goutte de temps de jeu en avantage numérique. Ce n’est pas de moins 13 buts en 82 matchs.

13 buts, c’est le même total que Darren Helm, Lars Eller, Jimmy Hayes, Antoine Roussel, Teuvo Teravainen, Eric Staal et Ales Hemsky la saison dernière.

Mais bon, le passé tend à nous indiquer que la chance a eu son mot à dire. Ne pariez pas sur 13 buts l’an prochain. À vrai dire, ne pariez même pas sur 8 buts en 82 matchs.

Pariez, toutefois, sur la possibilité qu’il supplante Stefan Matteau dans la hiérarchie des ailiers gauches. Quitte à lui donner un match de temps à autre lorsque Byron se blesse ou connaît une temporaire baisse de régime.

En rafale
– Pauvres arbitres, en effet, si ces joueurs s’affrontent…

– La Coupe du Monde, c’est une occasion unique pour les partisans. (25Stanley)

– Une chronique du Devoir à propos d’Eugénie Bouchard. (Le Devoir)

Elle s’intitule: qu’il est difficile de l’aimer. #Ouch

– Il pourrait difficilement faire moins, hein?

– D’autres joueurs se prononcent.

https://twitter.com/CanoeSport/status/756959128107552768 

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