betgrw

Succès du Rocket : ne pas négliger l’impact des Québécois

Ça va bien chez le Rocket de Laval. Le club-école du Canadien est en troisième ronde (de cinq) des séries et il est à une victoire d’arracher les honneurs des séries dans sa division.

Pour un joueur comme Jean-Sébastien Dea, ce serait bien d’éliminer les Americans puisque leur club de la LNH, les Sabres, ne lui ont pas vraiment donné sa chance dans les dernières années.

Ce serait donc une douce revanche pour lui.

Mais évidemment, il veut avant tout gagner pour permettre au Rocket de Laval de passer à la prochaine étape. En tant que Québécois, avoir la chance de jouer à la maison devant parents et amis, c’est un avantage de taille.

Ils sont 11 gars d’ici à enfiler le chandail du Rocket en séries (quand on se fie au dernier match), ce qui veut dire qu’environ la moitié du club a grandi au Québec. Est-ce que cela a un lien avec les succès du club?

Selon Jean-François Houle, la réponse est oui.

Les estrades sont pleines, les gars ont du plaisir, ils jouent bien et le club gagne. Que demander de plus?

D’avoir la chance de jouer à la maison et avec d’autres gars d’ici (les Québécois ne sont pas assez nombreux dans la LAH en général, croit d’ailleurs Dea) est un élément rassembleur et qui motive.

Les gars sont fiers de jouer à la maison devant parents et amis. – Jean-François Houle

Je ne suis pas le premier à crier sur tous les toits que ça prend des Québécois à tout prix (comme dans le temps) avec le Canadien puisque c’est la meilleure ligue au monde et qu’il faut les meilleurs joueurs possible.

Mais à Laval? Ce n’est pas pareil. Il faut donner la chance à des gars d’ici de se battre pour un poste à Montréal et ensemble, voilà qu’un groupe d’ici est en train de se frayer un chemin intéressant dans les séries de la Coupe Calder.

PLUS DE NOUVELLES